La révolution selon Macron : Nuit du 4 août ou nuit du 4 août à l'envers ? Le débat est ouvert...

Publié le par Garrigues et Sentiers

Un vif débat s'est ouvert entre nos lecteurs autour de l'article de Guy Roustang,  La Révolution selon Macron : nuit du 4 août ou nuit du 4 août à l'envers ?
Afin d'en faciliter la lecture, nous avons édité leurs commentaires sous sous forme d'articles :

Une nuit du 4 août à l'envers est bien à craindre..., par Didier Levy
Et si on ouvrait les yeux sur le monde ?, par Robert Kaufmann
Égalité ou Justice ?  (réponse à Robert Kaufmann), par Pierre Locher 
Invoquer le Royaume, c'est bien, mais si on n'a pas les clés du Royaume... (réponse à Pierre Locher), par Robert Kaufmann 
De l'Égalité, par Marc Delîle
Liberté politique, Égalité des droits, Inégalité sociale : cherchez l'intrus (en écho à Marc delîle), par Didier Levy
Un regard intelligent à focale variable?, par Robert Kaufmann, avec deux commentaires de Didier Levy et Robert Kaufmann           ​​​                              Un vieux débat : parle-t-on des "hommes tels qu'ils sont ou tels qu'ils devraient être" ?, par Jean-Baptiste Désert                                                        La fraternité, fondement de la démocratie ?, par Marc Durand                                                                                                          

Publié dans Réflexions en chemin

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De quel Dieu parlons-nous et pour quel Homme ?<br /> La retraite de carême que Maurice Zundel a prêchée au Vatican en 1972 sur la demande expresse de son ami le pape Paul VI avait pour titre : « quel Dieu et pour quel Homme ? ». C’est dire que l’on ne peut parler de l’un sans parler de l’Autre. Mgr Rouet, dans son livre « J’aimerais vous dire, a écrit que 20 siècle de christianisme ont fait de nous de déistes accessoirement trinitaires. Comme l’a souligné Mgr Lebrun, lors de son homélie pendant la cérémonie commémorative de l’assassinat du père Hamel : « la morale ne se décrète pas, mais sort du cœur ». <br /> « Va et ne pêche plus », dit simplement le Christ à celle qui était condamnée par les lois et la morale de l’époque ; « Si tu savais le Don de Dieu », dit-Il encore à cette femme qui vivait en marge de la morale et des lois dites de Dieu… Excommunication d’une maman et d’une équipe médicale qui voulait sauver la vie d’une enfant, mais silence pesant sur l’anencéphale à l’origine de ce drame, sous prétexte que le viol est moins grave que l’avortement !! Silence tout aussi assourdissant devant une répétition récente de ce drame vis-à-vis d’une autre enfant de 10 ans, toujours en Argentine : Certes le tonton a été arrêté…mais je n’ai pas entendu parler d’excommunication…Oui, la vie de ce bébé a été sauvée…mais de quelle vie s’agit-il ? Peut-être est–il bien plus important d’agir en amont et d’essayer de diminuer la pauvreté dans ce pays. Comment essaie-ton de vivre de la parole de notre Pape François qui connait malheureusement mieux ce problème que nombre de donneurs de leçon bien engoncés dans leur fauteuils. De quel Dieu parlons-nous et pour quel Homme ? Taxer, légiférer, punir, emprisonner, imposer, réglementer n’empêcheront aucunement les multiples incivilités voire les transgressions qui transforment la vie ordinaire en un véritable gymkhana…et gare à celui ou celle qui a laissé passer un délai légal parfois facilité par une lettre qui a été « oubliée » sur le bureau de la secrétaire…ou perdue dans un sac postal suite à une grève…(aventure personnelle) <br /> Maurice Zundel avait été frappé par le passage du lavement des pieds signant que l’Amour passait par le Service de l’autre. Tant que le travail ne sera pas considéré comme un service, toutes lois, réglementations, ainsi que des tonnes de texte législatif de tout sorte, seront plus ou moins déconnectés de la vraie vie. Car, quel texte peut répondre à 3,7 milliard de cas particulier ? Même les dictatures passées, présentes et à venir ne le peuvent pas, malgré leurs camps de la mort ou massacres de tout acabit.<br /> Ecoutons Maurice Zundel : …Une femme pauvre m'a dit ces mots que j'ai retenus : " La plus grande douleur des pauvres, c'est que personne n'a besoin de leur amitié. On vient chez nous quand on est crevé, on s'assoit sur le coin d'une chaise, on dépose de quoi poursuivre notre misère quelques jours, et puis on s'en va tranquillement à Chamonix ou sur la Côte d'Azur. Mais personne ne croit que nous, les pauvres, nous avons quelque chose à donner. Nous sommes simplement un organisme qui bouffe, - et voilà ! Si on nous donne à manger, à la dernière extrémité, on est quitte. Personne n'imagine que nous aussi, nous éprouvons le besoin de donner. Personne ne croit à notre dignité et c'est cela notre plus grande blessure. "… (Conférence donnée à Londres au Centre Charles Péguy, le 16 février 1964 ; Maurice Zundel)<br /> <br /> De quel Dieu parlons-nous et pour quel Homme ?
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