Aimer Dieu
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- Ce n’est certainement pas qu’un sentiment affectif, même si on ne peut s’en passer !
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- Ce n’est certainement pas que des pratiques de piété, même si on ne peut s’en passer
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- Ce n’est certainement pas qu’une vie communautaire, même si on ne peut s’en passer
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- Ce ne sont certainement pas qu’offrande et aumône, même si on ne peut s’en passer.
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- Ce ne sont certainement pas que Justice et pardon, même si on ne peut s’en - passer
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- Ce ne sont certainement pas que bonté et douceur, même si on ne peut s’en passer.
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- Ce ne sont pas que disponibilité et engagement, même si on ne peut s’en passer
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- Ce ne sont pas que pratiques d’obéissance à l’autorité hiérarchique même si l’on ne peut s’en passer.
On pourrait allonger la liste, car rien n’est nécessaire ni suffisant. On joue dans une autre catégorie dont la règle du jeu varie avec les cultures mais dont l’essentiel traverse le temps, l’espace, les modes et les coutumes.
AIMER DIEU, c’est se laisser aimer par lui, se laisser envahir, lui donner toute la place en nous, c’est se laisser assimiler par lui au point que notre vie devient imparfaitement la sienne mais la devient pourtant à cause de notre foi. C’est une oblation volontaire et sans condition. C’est un accueil original qui personnalise, spécifie, et unifie chacun en communion et en tiraillements multiples avec les ‘autres’ toujours agressifs par leurs différences.
AIMER DIEU, c’est se laisser engendrer par lui dans la Vie de Jésus. C’est devenir membre du Corps du Christ. En assumer la dignité incomparable, même si pécheur, nous la vivons tant bien que mal.
AIMER DIEU c’est nous aimer entre nous, les humains, comme lui nous aime chacun et tous. Son amour fonde notre relation fraternelle et créatrice. Aimer Dieu c’est se reconnaître délégué pour aimer comme il aime. Il nous aime et nous sommes chargés de concrétiser son amour, d’inventer nos comportements dans le temps et l’espace, d’inventer avec d’autres des institutions prophétiques.
Dieu ne se scandalise jamais de nos turpitudes, il est toujours disposé à nous en délivrer si nous les reconnaissons, mais il s’attriste de nos assoupissements.