Bénédiction des calissons à Aix, en l’église Saint-Jean-de-Malte

Publié le par Garrigues et Sentiers

Bénédiction des calissons à Aix, en l’église Saint-Jean-de-Malte

Annonce officielle de l’événement :


En prélude à la venue du Pape François en Provence, elle [Marie-Madeleine!] nous attend tous le dimanche 3 septembre à 10 h à la cathédrale Saint-Sauveur pour renouveler ensemble le vœu Historique Martelly de 1630 pour la fin de la peste et « en même temps » celui de la Confrérie du Calisson de 2019 pour en finir avec ce satané Covid !  VENEZ NOMBREUX vous joindre aux curieux, aux fidèles, aux nombreuses associations folkloriques et à la Confrérie des Compagnons du Calisson d’Aix !

D’autre part, après deux ans de pénitence pandémique, nous pourrons enfin célébrer l’après-midi à l’église Saint Jean-de-Malte à 15 h, le 26ème anniversaire de la Légendaire Bénédiction suivie de la traditionnelle distribution des calissons bénis fabriqués et offerts au public par les confiseurs aixois.

La procession de l’après-midi partira du Cours Mirabeau vers Saint-Jean-de-Malte, avec les autorités municipales !

Ne jouons pas sur les mots, la bénédiction est considérée par tous comme un acte religieux impliquant la relation à Dieu et ne se limite pas à « dire du bien : bene-diction ». Et les prêtres sont sollicités pour cette bénédiction des calissons, en tant que « représentants de Dieu ». Que viennent-ils faire en cette galère ? On vend de la religion pour le bon peuple, avec la « bénédiction » (bien laïque celle-là) des autorités municipales. On promeut aussi l’industrie du calisson, le folklore provençal, on distrait le peuple, on amuse les touristes.
Quand notre Église dira-t-elle enfin non à ces palinodies ? Est-ce pour rester « branchée » avec le peuple qu’elle agit ainsi ? Croit-elle qu’elle annonce Jésus-Christ en vendant cette religion ? Imagine-t-on le Christ bénir quelque produit pour attirer le peuple d’Israël ?
Cette bénédiction est une façon de rendre grâces à Dieu pour le bien qu’il nous offre (le calisson en l’occurrence) nous dit-on. De qui se moque-t-on ? De Dieu encore plus que de nous !

 

Alors ne nous étonnons pas que de plus en plus de contemporains rejettent notre Église dont la foi est ainsi ridiculisée par son propre comportement. Je ne peux être solidaire d’une telle Église.
Dimanche, je ferai grève de la messe et j’irai prier au temple protestant.

 Marc Durand

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