Le Messie est-il une pomme de discorde entre christianisme et judaïsme ?

Publié le par Garrigues et Sentiers

C’est apparemment le point de vue de l’auteur d’un article paru dans Garrigues et sentiers en juillet 2020 et intitulé Regards sur un Messie chrétien ; réévaluer la frontière judéo-chrétienne. Son point de départ est la phrase suivante : « Le christianisme, d’une manière générale et par définition, est le culte du Christ. Ce culte étant idolâtre, il est incompatible avec le judaïsme. » Et il ajoute quelques lignes après « qu’une fois nettoyé de ses résidus d’idolâtrie, il ne reste plus grand-chose du christianisme ».

Cette idée est discutable au sens strict du mot, c’est-à-dire pouvant être discutée. Toutefois dans la longue confrontation entre Eglise et Synagogue qui s’est achevée à la fin du premier siècle de notre ère par une complète séparation, cette accusation d’idolâtrie n’a, à ma connaissance, jamais été invoquée. Mais, quelle que soit le résultat de cette discussion, le titre de l’article est trompeur car le Messie ne joue pratiquement aucun rôle dans le développement de l’argumentation.

Juifs et Chrétiens sont attachés au Messie. Les premiers l’invoquent régulièrement dans leurs prières, alors que les seconds l’ont intégré dans leur identité puisque Christ et tous les mots qui en dérivent proviennent du grec Christos voulant dire Messie. Mais si l’on demande à une personne se rattachant au christianisme d’expliquer en quoi Jésus de Nazareth est messie on a de bonnes chances de rester sans réponse bien précise.

C’est pourquoi toute discussion sur le Messie dans ces deux religions requiert un rappel commenté sur leurs principaux textes fondateurs. Ce travail est facilité par l’excellent ouvrage de Mireille Hadas-Lebel intitulé Une histoire du Messie [1] dont je recommande la lecture à ceux que cette question intéresse

 

La Bible Hébraïque (BH)

Même si le Messie joue un rôle important dans le judaïsme, le mot n’apparaît qu’assez rarement dans la BH. Le mot hébreu משיח, machiakh, se trouve 39 fois, traduit par messie dans la traduction œcuménique de la Bible (TOB), alors que le tétragramme, nom imprononçable de Dieu, y figure 6452 fois, traduit par Seigneur et dans d’autres versions par Éternel. Machiakh est le participe passé du verbe associé à la racineמשח  signifiant enduire, mettre une pommade, puis en un sens plus figuré oindre. Le premier sens courant a pour conséquence qu’en hébreu moderne le cirage, le dentifrice, les pommades et la crème à raser se construisent avec cette racine verbale !

C’est dans la Thora, c’est-à-dire dans ce que nous appelons le Pentateuque ou cinq premiers livres de la Bible, que l’onction apparaît pour la première fois. La première personne ayant reçu l’onction est Aaron qui devient ainsi le premier Messie de la Bible (Exode 29/7). La cérémonie est décrite avec une multitude de détails dans Exode 30 et l’onction se réalise au moyen d’une huile spéciale (Exode 30/25)   שֶׁמֶןמִשְׁחַת-קֹדֶש(chemen michkhat qodech).

Dans ces textes on remarque que l’onction n’est pas réservée à des hommes mais peut concerner des objets. Quant à l’huile d’onction elle est dénommée chrisma en grec dans la Septante dont il sera question ci-dessous. Ce mot, rattaché à celui de Christos apparaissant souvent dans la suite, est parfois traduit par chrême utilisé en français bien des siècles plus tard. Par ailleurs cette huile est aussi souvent déclarée sainte (qadoch) et l’association des concepts d’onction et de sainteté se retrouve fréquemment. Ainsi dans un court verset de huit mots (30/29) la racine liée à la sainteté est utilisée quatre fois, ce que la traduction française ne permet pas de déceler !

Ce n’est d’ailleurs pas étonnant dans la conception hébraïque de la sainteté qui évoque l’idée de mise à part pour une vocation divine attestée par l’onction. L’onction apparaît ainsi comme une sorte de sacrement au sens de saint Augustin (« signe visible d’une grâce invisible ») repris par les réformateurs. Sous sa forme primitive l’onction n’induit pas l’idée d’unicité. Ainsi c’est Aaron et ses fils qui sont oints (30/30), même s’il y a ensuite assez peu d’exemples d’oints contemporains, tant l’onction sera associée à la royauté. 

Une fois le décor posé, il convient de suivre l’usage de l’onction après le retour du peuple sur sa terre. L’onction est un signe visible d’une fonction ou d’une mission de service divin. Elle concerne d’abord les prêtres mais aussi les prophètes, la plus connue étant celle d’Elisée par Elie (I Rois 19/16). Mais c’est évidemment l’onction des rois qui est le plus fréquemment rapportée, au point qu’il y a souvent confusion entre oint (ou messie) et roi. L’onction que l’on pourrait appeler royale s’est appliquée aux trois premiers rois de la période qui a suivi celle des Juges. Chaque cas apporte une nouvelle information sur la signification de l’onction.

Le premier roi, Saül, a reçu l’onction de la part du prophète Samuel de manière presque confidentielle (I Sam. 10/1). Son cas est intéressant car il montre que l’onction peut être retirée et n’a donc pas un caractère permanent attaché à une personne. À la suite de diverses péripéties rappelées dans le texte de I Sam le prophète déclare au roi de la part du Seigneur : « Tu n’es plus roi, le Seigneur t’a rejeté » (I Sam. 15/23). Même si le terme d’oint n’a pas été utilisé dans cette déclaration, on voit mal comment conserver l’onction dès lors que l’on est rejeté comme roi et que cette onction est un des signes de cette royauté. 

Ce rejet annoncé par le prophète n’a pas un effet immédiat puisque Saül va continuer à régner, s’enfonçant jusqu’à sa mort dans la perversion et personne apparemment n’aura connaissance de cette perte de l’onction. On arrive ainsi à la situation curieuse de deux messies simultanés puisque David va recevoir l’onction toujours de Samuel (I Sam. 16/12) alors que pendant un certain temps il continuera à reconnaître Saül comme roi et donc comme machiakh. Par ailleurs, contrairement au cas de Saül, l’onction de David est publique et Dieu y participe puisque à partir de ce jour « le souffle du Seigneur s’empara de David » (13). Et pour confirmer la transition le verset qui suit (14) nous annonce que ce souffle s’est retiré de Saül, ce qui l’entraîne dans une suite de luttes avec David.

Celui-ci aurait pu le tuer plusieurs fois mais s’en retient en disant « Je ne porterai pas la main sur lui car il est מְשִׁיחַ יְהוָה « Messie du Seigneur » (I Sam 24/7 et 26/9). Il y a donc bien deux oints au même moment. De même l’onction semble pouvoir être donnée deux fois au même homme. Ainsi David qui est déjà oint des mains de Samuel le devient aussi par celle des « anciens » réunis à Hébron (II Sam. 5/3). Et à la veille de sa mort il est appelé oint (Messie) du Dieu de Jacob (II Sam 23/1).

Pour le troisième roi les choses sont plus simples. Salomon reçoit l’onction des mains du prophète Natan et du prêtre Tsadoq (I Rois 1/39) désignée « onction qui le sacrait roi », et ici non messie. Cette cérémonie faite « devant tout le peuple » se termine par la formule « vive le roi Salomon ». Son règne se termine dans la division du royaume et il y aura ensuite une succession de petits rois dont l’onction est assez rarement rapportée.

Puis suit une période de six siècles d’occupation perse, grecque puis romaine où la royauté a disparu. Mais cela ne signifie pas la disparition du messie, même s’il n’est plus soumis à l’onction. Le Temple de Jérusalem a été détruit en -587 suivie de la déportation d’une partie du peuple à Babylone mais leur retour sera rendu partiellement possible par l’édit de Cyrus en -538. Ce roi des perses va être promu au titre de « messie du Seigneur » dans une prophétie d’Esaïe (Es. 45/1). Après une longue description de ses mérites présents et futurs, la prophétie se termine par cette phrase surprenante (4) : « Je t’ai appelé par ton nom, je t’ai paré d’un titre sans que tu me connaisses ». Il va sans dire que ce titre est proclamé sans aucune cérémonie d’onction. L’onction de Cyrus reste dans le domaine de la prophétie.

Et comme la situation politique en Palestine ne s’arrange guère, le messianisme va prendre une toute autre figure. Les invasions répétées et surtout l’occupation romaine vont faire naître ce qu’on pourrait appeler un messianisme de libération. Tout un courant du judaïsme se tourne vers l’attente d’un nouveau roi qui sera évidemment aussi משיח, machiakh. On en voit un exemple dans un livre non canonique intitulé « Psaumes de Salomon » (17/4-32) écrit en grec affirmant que le Seigneur « a juré pour l’éternité que sa maison royale ne s’éteindrait pas » et que ce roi attendu et espéré sera « christos kuriou », c’est-à-dire oint du Seigneur.

Ce courant d’attente, soutenu aussi par les prophéties de Daniel, était encore puissant au temps de Jésus et tout porte à penser que la réponse de Pierre à Jésus (Matt. 16/17) se rattachait à ce courant. Et c’est là que se trouve l’explication du dialogue tendu entre Jésus et Pierre que rapportent les évangiles. En conclusion le messianisme rapporté par la BH est dépourvu de toute attente eschatologique et l’onction se rapporte essentiellement à deux types de personnes : le prêtre et le roi. Ceci sera profondément modifié au tournant du premier millénaire, ce qui nous conduit au nouveau testament (NT). Mais comme l’on change de langue, il importe de considérer au préalable les traductions en grec de l’AT et tout spécialement ce qu’on appelle la Septante.

 

La Septante

Cette traduction de l’AT en grec s’est faite pendant une longue période commençant environ en 250 avant notre ère. Ce n’est manifestement pas une traduction au sens technique et moderne du mot et en bien des parties il y a autant interprétation que traduction. On y repère des influences de la philosophie grecque largement étrangère au texte hébreu. Mais c’était une nécessité du moment puisqu’au tournant du millénaire, à l’époque de la domination romaine sur toute la Méditerranée orientale, la majorité des juifs appartenait à une diaspora hellénophone dont de nombreux membres ne comprenaient plus l’hébreu.

Avec toutes les réserves que l’on peut faire sur le dénombrement des populations à cette époque on évalue aujourd’hui que la diaspora juive constituait environ le dixième de la population de l’empire romain et près des deux tiers des juifs vivaient hors de la Judée. On parlait grec et bien sûr araméen en Judée à l’époque de Jésus. Qu’en est-il du mot משיח, machiakh, messie au centre de notre investigation ?

Quand trois siècles avant notre ère les fameux « soixante-dix sages » ont été chargés de traduire la Bible hébraïque en grec classique pour aboutir à la Septante, ils semblent ne pas avoir eu beaucoup d’hésitations en arrivant aux mots issus de la racine hébraïque משח  machakh et en y associant des mots grecs associés au verbe χρίω « chrio ». Cela n’a rien d’étonnant car au sens premier et banal, ces mots correspondent très exactement. Ce verbe signifie, selon le dictionnaire Bailly, enduire, graisser puis en un sens plus figuré oindre. On peut toutefois remarquer que dans ce dictionnaire, comme dans d’autres beaucoup plus volumineux, les seules références se rapportant à oindre sont issues de la Septante ou de textes chrétiens, ce qui confirme le fait bien connu que l’onction au sens de la BH n’existait pas dans la civilisation grecque.

Pour traduire le mot oint ou messie les septante sages ont calqué sur l’hébreu avec le participe passé christos de chrio. Ainsi ce mot christos apparaît dans la septante chaque fois que l’original hébreu utilise משח machakh. Dès lors Cyrus, empereur païen, est qualifié du titre de christos dans la référence d’Esaïe 45/1 indiquée ci-dessus. La Septante étant souvent qualifiée de « Bible chrétienne », l’usage de christos s’est imposé dans le NT écrit directement en grec et où le mot christos est un des plus utilisés.

Mais il faut bien saisir que les auditeurs hellénophones de ce mot ne connaissant ni le judaïsme ni la Septante ni même le christianisme encore inexistant, entendant ce mot, par exemple dans le discours de Paul à Athènes, le comprenaient dans son sens propre et ne voyaient pas pourquoi attribuer une telle attention à cet homme couvert de pommade ! Dans un livre très intéressant sur le christianisme primitif [2] E. Trocmé note p. 62, que le mot crhistianoi a été utilisé pour la première fois à Antioche (Actes 11/25) et qu’il « pourrait suggérer pour les gens sans culture biblique un groupe de ‘partisans du Pommadé’ ».

L’équivalence machiakh-christos est attestée dans un verset assez étrange de l’Évangile de Jean (4/25) « Οδα τι Μεσίας (N Μεσίας → Μεσσίας) ρχεται –λεγόμενος χριστός » que l’on traduit en général par « Je sais qu’un Messie doit venir, celui qu’on appelle Christ ». Dans sa traduction complète de la Bible [5], A. Chouraqui écrit : « Je sais que le machiakh vient, celui qui est crié Christos ». C’est un peu du charabia, mais c’est le seul lieu du NT où l’équivalence du grec et de l’hébreu est affirmée. C’est d’ailleurs le seul verset où Jean fait dire à Jésus de manière très affirmative qu’il est le Messie.

Cette question  tourne autour de ce que les théologiens appellent le « secret messianique ». Nul se sait évidemment si Jésus a prononcé ce « Je le suis » en réponse à la Samaritaine, mais Jean prend clairement position dans ce débat à la différence de Marc. Par ailleurs, pour écrire le propos de cette femme, Jean est obligé d’inventer un mot inconnu du grec qui est la transcription phonétique du machiakh hébreu en Μεσίας qui deviendra messie en français. Mais le NT a massivement méconnu ce terme en le remplaçant, à la suite de la Septante, par Christos.

On retrouve la question quand on passe à la plupart de nos langues occidentales et l’on peut se demander comment traduire précisément le mot grec ησο Χριστο figurant dans le premier verset du NT. Si l’on fait abstraction de toute la théologie chrétienne et en particulier des nombreuses christologies écrites au cours de l’histoire en ne considérant que le texte lui-même, on doit d’abord choisir dans le mot Christos pour savoir s’il s’agit d’un participe passé ou d’un nom. Dans le premier cas, adopté en particulier par l’helléniste français H. Pernot [3] il faut traduire Jésus oint, malgré sa sonorité peu avenante. Par contre si on le prend pour un nom commun il faudra écrire Jésus messie comme dans [4]. Enfin dans [5] le traducteur fait le choix de « Jeshoua, messie » soulignant le nom hébreu de Jésus en appliquant la règle qu’on ne traduit pas un nom propre.

Mais il est bien clair qu’en bien des occurrences « christos » semble être un nom propre. C’est presque toujours le cas dans les textes de Paul et Jésus-Christ s’impose car l’usage de « messie » parait souvent peu conforme au sens du texte.  Mais une question s’impose immédiatement : pourquoi la version grecque du mot l’a-t-elle emporté sur l’original hébreu mieux conservé dans Jésus messie que dans Jésus-Christ ? En d’autres termes pourquoi les chrétiens sont plus à l’aise avec l’expression le Christ que le Messie ?

 

La Vulgate

Après en avoir parlé avec plusieurs spécialistes j’en reste à la conjecture suivante dont personne pour l’instant n’a réfuté la pertinence. Cela remonte à saint Jérôme et à sa traduction dite la Vulgate qui est devenue la Bible officielle du christianisme occidental jusqu’à la Renaissance et la Réforme, avec le retour aux textes originaux. Ainsi bien des catholiques que j’ai connus dans ma jeunesse pensaient que toute la Bible avait été écrite en latin ! Il a existé un phénomène similaire dans l’univers germanique et encore récemment certains pasteurs luthériens pensaient que la traduction de Luther était la Bible officielle ne supportant plus aucun changement.

Quand saint Jérôme dans sa traduction en latin de l’AT arrive au terme משיח, machiakh, il se trouve un peu dans la même situation que les septante sages d’Alexandrie ne trouvant pas d’équivalent en grec et choisissant finalement christos, car le messie et l’onction correspondante n’existaient pas dans la civilisation grecque et pas non plus dans la latine. Il aurait pourtant pu utiliser la même démarche que les septante sages traducteurs et chercher un mot latin dont le sens propre et non religieux pouvait correspondre à משח et à χρίω avec le sens propre d’enduire.

Or ce mot existait parfaitement. Il s’agit du verbe latin unguo dont le passif est unctus. C’est donc ce dernier mot (qui donnera les mots français onguent ou onction) qu’il aurait dû logiquement utiliser plutôt que le mot christus inconnu en latin et provenant de la latinisation de christos grec. On aurait eu ainsi dans sa traduction latine du premier verset du NT Iesu Uncti au lieu de Iesu Christi. C’est ce qui apparaît dans [3]. Jérôme pousse sa méthode de façon systématique, de sorte que toutes les occurrences de משיח, machiakh, dans la BH sont traduites par christus dans la Vulgate au point que Cyrus, empereur païen, devient en Esaie 45/1 christo meo Cyro.

On pourrait justifier ce choix en admettant que Jérôme a pris le mot christos pour un nom propre et qu’il est traditionnel de ne pas traduire de tels noms. La transformation du suffixe grec « os » en suffixe latin « us » est, m’a-t-on dit, courante en latin. Le plus bel exemple biblique de cette habitude se trouve en Jean 3/1 où Nicodemos formés de de deux mots grecs attestés (victoire et peuple) devient dans la Vulgate Nicodemus, et on peut y ajouter Paulus, Petrus et Stephanus !

Mais il y a peut-être une explication plus banale du choix de Jérôme. Elle provient de la latinisation progressive de la communauté chrétienne de Rome. Au début, et sous l’influence de Paul, il est probable que cette communauté s’exprimait en grec. L’épitre de Paul aux Romains pouvait être lue et comprise sans traduction en latin. Il y avait bien quelques traductions éparses attestées dans l’important article [7]. Le mouvement de latinisation s’est effectué assez lentement mais au quatrième siècle Saint Augustin ne lisait pas le grec et citait la Bible en latin.

Dans cette lente transformation il n’est pas étonnant que tous ceux qui comme Paul disaient Christos ont peu à peu pris l’habitude de dire Christus sans attacher aucune signification à ce mot qui n’était pas latin. Ils y voyaient sans doute plus un nom propre qu’une fonction messianique. Ce nom apparaissait d’ailleurs dans la littérature profane qui parle parfois d’un certain « Chrestos » [6, p. 79] la confusion entre le i et le e étant assez courante. S’il en est bien ainsi il devenait difficile, voire impossible, pour Jérôme dans les années 400 de revenir sur cet usage. Mais il est clair qu’en abandonnant le nom grec on perdait le contact avec l’origine messianique et l’idée du Messie perdait de sa force.

Bernard Picinbono

Références

[1] HADAS-LEBEL Mireille, Une histoire du Messie, Paris, Albin Michel, 2016, 299 p.

[2] TROCMÉ Étienne, L’enfance du christianisme, Paris, Noésis, 1997, 216 p. 

[3] PERNOT Hubert, Les quatre Évangiles, Paris, Gallimard, 1943, 400 p.

[4] SŒUR JEANNE D’ARC, Les Évangiles, Paris, DDB, 1992, 618 p.

[5] CHOURAQUI André, Bible, Paris, DDB, 1989, 2430 p.

[6] VOUGA François, Les premiers pas du christianisme, Genève, Labor et Fides, 1997, 256 p.

[7] https://www.persee.fr/doc/thlou_0080-2654_1988_num_19_3_2319

Publié dans Réflexions en chemin

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