Saints et bienheureux
Un peu d’histoire
Le culte des saints remonte aux tout premiers temps de l’Église. C’est alors la communauté chrétienne qui reconnaît la sainteté. La vox populi déclare la sainteté d’un frère ou d’une sœur et l’évêque reconnaît ce fait en faisant inhumer les restes sous un autel ou dans une tombe particulière.
Les premiers saints sont des martyrs. Le martyre suffit à faire un saint même si la vie antérieure n’a pas toujours été exemplaire. Le martyre rachète toutes les fautes. Si le culte des saints est au départ un culte local, la reconnaissance de la sainteté s’étend et c’est ainsi que, très vite, l’Église d’Afrique fêtera Saint Laurent de Rome et l’Église romaine les saints d’Afrique, Cyprien, Félicité et Perpétue.
Quand les persécutions cessent ce sont les vertus poussées jusqu’à l’héroïsme et l’ensemble de la vie du chrétien qui vont faire l’objet d’enquêtes avant qu’il ne soit déclaré saint. Peu à peu les évêques vont ajouter des personnages locaux (ermites par exemple) mais vont aussi veiller à écarter des abus venant de la crédulité populaire. Ils se réservent donc la reconnaissance de la sainteté
Mais petit à petit aussi, le pape intervient de plus en plus, soit de lui-même, soit à la demande d’un évêque, pour donner plus de poids à sa décision. La première déclaration officielle de sainteté est celle du pape Jean XV, dans une bulle de 993, au sujet d’Ulrich évêque d’Augsbourg (†973).
Le pape Benoît VIII (†1024) emploiera pour la première fois le terme de canonisation à propos de Siméon de Padolirone (†1016) dont il confirme le culte dans une bulle adressée au comte de Mantoue.
Par un décret du 6 juillet 1070, le pape Alexandre III se réserve la proclamation de la sainteté à l’issue d’un véritable procès.. Le plus ancien procès dont on garde la trace est celui de St Galgano, un ermite, en 1181…
Le 22 janvier 1588 Sixte V dans la constitution Immensa Aeterni Dei crée une congrégation des rites pour contrôler le culte et traiter les canonisations. C’est à partir de ce moment là que va se faire la distinction entre les saints et les bienheureux. En effet malgré la réserve de la canonisation au pape, les évêques ont continué à reconnaître le culte de saints personnages, dans leur diocèse, qu’on va alors appeler bienheureux pour les distinguer des saints. Mais très vite, le pape se réservera aussi la béatification.
Le bienheureux, objet d’un culte local, n’est pas un saint de 2e classe. À partir de Paul V (1605-1621), la béatification a été concédée comme une anticipation d’une canonisation prévue, mais retardée pour divers motifs. Elle est désormais considérée comme un degré indispensable dans le processus qui conduit à une canonisation. Cependant assez souvent, le processus s’arrêtera à la béatification
En 1634, Urbain VIII dans sa constitution Celestis Jérusalem fixera de manière détaillée toutes les étapes de la procédure.
Le 8 mai 1969, dans la constitution « Sacra Rituum Congregatio », Paul VI divise la congrégation des rites en deux : la Congrégation des sacrements et du culte divin et la Congrégation pour la cause des saints.
Jean Paul II, le 25 janvier 1983, dans Divinis Perfectionis Magister, réforme les procédures en les simplifiant et en y associant davantage les évêques. Le 28 juin 1988, dans la seconde partie de la constitution Pastor Bonus, réformant la Curie romaine, il redéfinit le rôle de cette congrégation :
- Instruire les cas de canonisation
- Juger si la cause peut être soumise au pape
- Se prononcer sur l’attribution du titre de docteur de l’Église à un saint
- Décider de l’authenticité des reliques et s’occuper de leur conservation
Dirigée par un cardinal préfet aidé d’un secrétaire, la congrégation compte 34 membres, un promoteur de la foi (avocat du diable), un collège de 5 rapporteurs aidés de 83 consulteurs. Elle dispose de ses propres médecins pour l’analyse des guérisons.
Cité du Vatican : 12 septembre 1997. La Salle de Presse du Saint-Siège a publié ce jour la note suivante, exposant la procédure canonique en matière des causes de béatification et de canonisation :
1 – « Les normes canoniques relatives à la procédure à suivre pour les causes des saints sont contenues dans la Constitution apostolique Divinus Perfectionis Magister, promulguée par Jean-Paul II le 25 janvier 1983 ».
2 – « Pour engager une cause, est requis un laps de temps minimum de cinq ans après le décès du candidat. Ceci est destiné à favoriser un meilleur équilibre et une meilleure objectivité dans l’évaluation du cas, permettant de décanter les émotions immédiates. La conviction de sa sainteté, la Fama Sanctitatis, ainsi que celle quant à l’efficacité de son intercession auprès du Seigneur, la Fama Signorum, doivent être claires au sein de l’opinion publique ».
3 – « C’est l’évêque du diocèse sur le territoire duquel est morte la personne dont est demandée la béatification qui est compétent pour engager l’instruction. Le groupe promoteur ou Actor Causae (diocèse, paroisse, congrégation religieuse, association) demande à l’évêque l’ouverture de l’instruction par le biais du Postulateur. Ayant obtenu le Nulla Osta du Saint-Siège, l’évêque constitue un tribunal diocésain spécifique. C’est devant ce dernier que les témoins sont appelés à déposer concrètement quant à la manifestation, retenue héroïque, des vertus chrétiennes que sont les vertus théologales de la Foi, de l’Espérance et de la Charité; mais aussi des vertus cardinales que sont la Prudence, la Justice, la Tempérance et la Force d’esprit, ainsi que de celles spécifiques de sa vie propre. Le tribunal doit en outre recueillir toutes les pièces relatives au candidat. A partir de ce moment lui est attribué le titre de Serviteur de Dieu ».
4 – « Achevée l’instruction diocésaine, les actes et la documentation afférente sont transmis à la Congrégation pour les Causes des Saints qui réalise la copie publique nécessaire au processus ultérieur. Résident à Rome, le Postulateur suit sous la direction d’un Relateur de la Congrégation la préparation de la Positio, c’est-à-dire la synthèse du matériel prouvant l’exercice héroïque des vertus. La Positio est ensuite soumise à l’examen théologique d’un collège de neuf théologiens qui la sanctionnent par un vote. Si la majorité de ces derniers lui est favorable, la Cause passe à l’examen des Cardinaux et Évêques, Membres de la Congrégation. Ceux-ci se réunissent deux fois par mois. Si leur jugement est, lui-aussi, favorable le Préfet de la Congrégation présente le résultat de l’ensemble de l’Iter de la Cause au Saint-Père. Le Saint-Père approuve et autorise alors la Congrégation à rédiger le Décret relatif qui est suivi de sa lecture publique, puis de sa promulgation ».
5 – « Un miracle attribué à l’intercession du Serviteur/Servante de Dieu, vérifié après sa mort, est nécessaire pour la béatification d’un Confesseur. Le miracle requis doit être prouvé au moyen d’une instruction canonique spécifique qui suit une procédure analogue à celle appliquée aux vertus héroïques. Elle-aussi est sanctionnée par un Décret ad hoc. Après la promulgation des deux Décrets, relatifs aux vertus héroïques et au miracle, le Saint-Père décide de la béatification qui consiste dans la concession du culte public, limité cependant à un contexte particulier. La béatification accorde au candidat le titre de Bienheureux ».
6 – « Pour la canonisation, un autre miracle attribué à l’intercession du Bienheureux et advenu après sa béatification est nécessaire. Les modalités de vérification du dit miracle sont identiques à celles suivies pour la béatification. La canonisation induit la concession du culte public au sein de l’Église universelle. Elle met en cause l’infaillibilité pontificale. Par la canonisation le Bienheureux revêt le titre de Saint ».
Quelques remarques :
- Tout baptisé ou groupe de baptisés peut demander l’ouverture d’une procédure, mais c’est un prêtre ou un religieux (postulateur) qui est chargé de l’instruction préalable.
- La durée : l’étape diocésaine dure de 1 à 5 ans. Une ou deux années sont nécessaires pour établir la Positio mais ensuite le temps d’attente pour que la Congrégation examine le dossier peut être long car la commission ne se réunit que quatre ou cinq fois par an et le nombre de dossiers a considérablement augmenté. Actuellement le temps d’attente est de l’ordre de 12 ans ; cela s’explique par le nombre de dossiers à examiner qui ne cesse de croître (voir plus loin l’inflation des canonisations). Au début du XXe la congrégation traitait environ 200 dossiers, en 1960 1200 et au début du XXIème, 2200 !! Mais le pape peut toujours faire accélérer l’examen d’une cause.
On sait que certains saints ont attendu des siècles avant d’être canonisés. Jeanne d’Arc morte en 1431 n’a été canonisée qu’en 1920. Que dire de Saint Meynard, évêque du XIIe et Agnès de Bohême, clarisse du XIIIe canonisés par Jean Paul II ?!
Par contre il y eut des canonisations quasi immédiates. Thomas Becket fut canonisé trois ans après sa mort et le record est détenu par St Antoine de Padoue qui n’attendit qu’un an.
- Le miracle : C’est une tradition constante de l’Église comme l’a rappelé Benoît XVI dans une lettre à la Congrégation de la cause des Saints, le 24 avril 2006 : « … la pratique ininterrompue de l’Église établit la nécessité d’un miracle physique, un miracle moral n’étant pas suffisant… outre le fait de nous rassurer sur le fait que le serviteur de Dieu vit au ciel en communion avec Dieu, les miracles constituent la confirmation divine du jugement exprimé par l’autorité ecclésiastique sur sa vie vertueuse ».
L’enquête sur le miracle est indépendante de celle sur l’héroïcité des vertus et comprend aujourd’hui, dans le cas d’une guérison, un volet médical très important. A Rome, une assemblée médicale examine l’aspect scientifique, ensuite les théologiens sont amenés à examiner si le prodige est en lien direct avec une prière adressée au serviteur de Dieu. Si c’est le cas on déclare qu’il y a miracle Puis les évêques et cardinaux membres de la Congrégation examinent le dossier avant de le transmettre au Pape qui décide.
Pour la béatification d’un martyr, point besoin d’un miracle mais il en faudra un pour la canonisation. Cependant quand c’est un groupe de martyrs qui est canonisé, un seul miracle pour le groupe sera nécessaire.
Ce n’est que très exceptionnellement que le miracle ne consiste pas en une guérison mais en un fait prodigieux. Pour Juan Grande (†1600) canonisé en 1943, il s’agissait d’une multiplication de riz pour les pauvres.
- Il existe aussi la canonisation dite « équipollente » qui intervient par la publication d’une bulle. Il s’agit en général de personnages anciens. On ne demande pas un nouveau miracle mais on tient compte des miracles accomplis et de la renommée. Il y a deux cas : Albert le Grand (maître de Thomas d’Aquin) et Marguerite de Hongrie (†1271)
- La reconnaissance officielle de la sainteté s’accompagne de l’inscription au martyrologe de l’Église catholique. Celui-ci est révisé régulièrement pour tenir compte des nouvelles canonisations mais aussi pour « actualiser » la notice biographique de certains saints en les rendant plus conformes à la vérité historique. Pour cela, depuis 1930, la Curie romaine s’est dotée d’une section historique. Il peut même arriver que certains saints dont il s’avère qu’ils n’ont aucun caractère historique soient supprimés.
Combien y-a-t-il de saints aujourd’hui ?
Il est très difficile d’avoir la liste exacte et complète des saints des premiers temps de l’Église. En effet le premier martyrologe date de 1583. Même si l’édition de 2005 propose le chiffre d’environ 7000 saints et bienheureux, ce nombre, compte tenu des diverses rectifications qui ont eu lieu, reste incertain. Ce n’est qu’à partir du moment où les papes se sont réservé la proclamation de la sainteté que le dénombrement devient un peu plus facile et sur.
De 993 à 1588 (institution de la Congrégation des rites), les papes ont canonisé 116 saints
Béatifications | Canonisations | |
de 1588 à 1700 | 77 | 25 |
Au XVIIIe | 173 | 29 |
Au XIXe | 269 | 79 |
L’évolution est encore plus rapide si on regarde les papes depuis le début du XXe siècle. On peut parler « d’inflation » des béatifications et des canonisations.
Béatifications | Canonisations | |
Pie X (1903-1914) | 72 | 4 (une tous les 3 ans) |
Benoît XV (1914-1922) | 3 | 41 (5,5 par an) |
Pie XI (1922-1939) | 533 | 34 (2 par an) |
Pie XII (1939-1958) | 170 | 33 (1,7 par an) |
Jean XXIII (1958-1963) | 5 | 10 (2,2 par an) |
Paul VI (1963-1978) | 61 | 84 (5,5 par an) |
Jean-Paul II (1978-2005) | 1341 | 482 (18,2 par an) |
Benoît XVI (2005 à 23/10/2011) | 813 | 37 |
Même en tenant compte de la longueur de son pontificat et du fait qu’il a canonisé des groupes de martyrs (103 de Corée, 117 du Vietnam, 120 de Chine) Jean Paul II peut vraiment être appelé l’apôtre des canonisations. C’est dans le cadre de la nouvelle évangélisation qu’il a promu les béatifications et les canonisations sur une grande échelle.
Par définition, ce sont ceux qui, parvenus à la béatitude éternelle, contemplent Dieu au ciel et intercèdent pour les hommes d’ici-bas. A priori, tous les fidèles, homme ou femme, instruit ou simple d’esprit, esclave ou aristocrate sont appelés à la sainteté. Concrètement ce n’est pas vraiment le cas.
Dès le début de l’Église, les chrétiens vénèrent comme saints, la Vierge, les apôtres, Jean Baptiste et les martyrs. Un peu plus tard, certains ascètes seront aussi vénérés ainsi que et des personnalités locales dans l’Église primitive ou les nouvelles communautés.
Depuis le début du Moyen Age, la plupart des saints sont des moines, des prêtres ou des évêques, même s’il y a eu des laïcs canonisés. Ce phénomène tient au fait qu’un évêché ou un ordre religieux est fier de faire reconnaître qu’il a produit des saints. Chaque ordre religieux tente donc, bien sûr, de faire canoniser son fondateur ou sa fondatrice.
Les saints en général ne sont pas très jeunes et leur répartition géographique reflète les périodes de floraison religieuse : au XVIe l’Espagne, au XVIIe et au XIXe la France. Le souci des derniers papes, particulièrement de Jean Paul II a été de « mondialiser » la sainteté.
Jusqu’à aujourd’hui, 81 papes sur 256 ont été tenus pour saints. Ils l’ont tous été jusqu’au milieu du IVe siècle. Puis les canonisations se sont ralenties. Le dernier pape canonisé est saint Pie X, le 29 mai 1954, mais des procédures sont en cours pour les papes récents.
Regardons maintenant qui sont les saints canonisés par les cinq derniers papes
(F=fondateur ou fondatrice, M=martyr, E=évêque, P=prêtre, R=religieux, T=tertiaire et L=laïc)
Pie XII | Jean XXIII | Paul VI | Jean-Paul II |
Benoît XVI |
|
Papes, évêques | 2 + 2F | 2 | 1 | 4+2F |
3 |
Prêtres | 5+2F+2M | 1+2F 2+1T | 5+2F | 13+14F+2M | 7+8F |
Religieux | 1 | 1+1F | 3 | 8+3T+1TF | 3+2F |
Religieuses | 2+12F | 8F | 13+19F+1T | 2+10F+1T | |
Laïcs | 4+1M | 1 | 3+2F | 1F | |
Groupes de martyrs canonisés |
19P 19R 28L |
17E 119P 25R 235L |
Si on prend les chiffres bruts, 371 prêtres, religieux… pour 275 laïcs, on pourrait considérer qu’il y a une certaine parité. Mais pour les 275 laïcs, il y a 264 martyrs dont 263 ont été
canonisés parce que martyrisés en même temps que des prêtres ou des religieux. Pour les 12 laïcs on compte 7 femmes et 5
hommes. Mais le chiffre est trop petit pour qu’on puisse en tirer une conclusion. Leur style de vie n’est pas non plus représentatif de la société, car à part un médecin, une mère de famille et
deux jeunes les autres sont mystique, ermite, recluse… ou reine.
Pour les clercs, 54,4% sont des martyrs et 24,4% sont des fondateurs.
Quand on regarde plus en détail la catégorie « prêtres » ce qui n’apparaît pas sur le tableau c’est qu’ils sont presque tous des prêtres appartenant à des congrégations. Ce fait montre bien le rôle de celles-ci pour faire canoniser un des leurs.
Pour les religieuses, les fondatrices sont très majoritaires (70%). J’ai choisi de rattacher à la catégorie religieux(ses) les tertiaires même si certains sont qualifiés dans leur biographie de « laïc »
Ces tendances vont-elles se modifier ? On peut l’espérer si on lit ce que disait Jean Paul II :
« Il reviendra au Siège apostolique, dans la perspective du troisième millénaire, de mettre à jour les martyrologes pour l’Église universelle, en accordant une grande attention à la sainteté de ceux qui, à notre époque aussi, ont vécu pleinement dans la vérité du Christ. D’une manière toute spéciale, on devra s’employer à reconnaître l’héroïcité des vertus d’hommes et de femmes qui ont réalisé leur vocation chrétienne dans le mariage : convaincus que les fruits de sainteté ne manquent pas non plus dans cet état, nous sentons le besoin de trouver les moyens les plus adaptés pour les mettre en évidence et les présenter à toute l’Église comme modèles et stimulants pour les autres époux chrétiens. » (Jean-Paul II in Lettre apostolique pour le Jubilé de l’an 2000 )
Compte tenu de la longueur des procédures ce n’est qu’à partir de maintenant qu’on pourra voir si la composition sociologique des saints et bienheureux évolue.
En conclusion voici les remarques que fait Pierre Rastoin dans « Un printemps chrétien » en septembre 2011 :
« Depuis le pontificat de Jean-Paul II, les canonisations se sont multipliées, 492 sous Jean-Paul II, déjà prés de 40 sous Benoît XVI. Et il est significatif de voir que la quasi totalité concerne des prêtres, religieux ou religieuses. Ah non, il y a un ancien chef d'État, Charles II de Habsbourg, mort en 1922, béatifié en 2004, mais plus pour sa piété que pour son action éphémère et assez inutile comme dernier empereur d'Autriche-Hongrie.
Du coup l'ancien homme politique chrétien que je suis, a cherché à voir si des responsables politiques, manifestement chrétiens, ayant joué un rôle important depuis la dernière guerre avaient quelque chance de devenir un jour bienheureux puis saints.
J'en ai trouvé cinq :
- Robert Schuman, mort en 1963, sa cause de béatification a été ouverte en 1991, on attend…
- Edmond Michelet, mort en 1970, cause ouverte en 1976, on attend… (le fait qu'il ait un petit-fils évêque, Benoît Rivière, donnera peut-être un petit coup de pouce…)
- Giorgio la Pira, maire de Florence, mort en 1977, cause ouverte en 1986, on attend…
- Julius Nyerere, premier président de la Tanzanie, mort en 1999, cause ouverte en 2005, on attend…
- et je cite pour mémoire, Oscar Romero, évêque de San Salvador, assassiné en 1980 pour des raisons politiques et religieuses ; bien que Benoît XVI se soit prononcé en sa faveur en 2007, on attend…
… Par contre le Père Escriva de Balaguer, fondateur de l'Opus Dei, mort en 1975, a été canonisé par Jean-Paul II dès 2002. »
Joëlle Palesi