La grâce de Véronique

Publié le par Garrigues et Sentiers

On dit que la véronique est la passe la plus gracieuse qu’un torero peut faire avec sa cape, car il semble alors essuyer doucement le visage du taureau.

Mais c’est Véronique – à quelques jours de sa fête (le 4 février) - qu’on évoquera ici : la femme qui osa sortir de la foule pour s’approcher de Jésus portant sa croix et essuyer son visage, dont la marque resta imprimée sur le linge, faisant de Véronique la sainte patronne des photographes… Véronique dont on ne trouve aucune trace dans les évangiles, mais seulement sur les chemins de Croix de nos églises.
 
Certains savants très savants ont vu dans son nom vera icôn, la vraie icône (mélange gréco-latin surprenant !)…
Mais en fréquentant le Premier Testament on peut avoir une révélation, un jour, en écoutant la triple bénédiction que Dieu lui-même a enseignée à Moïse et lui a commandé de faire dire par Aaron et ses fils, pour que de siècle en siècle ils bénissent les fils d’Israël en leur disant (Nb 6,24-26) :

yavarérera adonaï vayishemeréra
  ya’er adonaï panayv éleyra
virounêka
yisa' adonaï panayv éleyra
vayassem lera shalom
c’est-à-dire :
Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur illumine son visage pour toi
et te fasse grâce !
Que le Seigneur élève son visage vers toi
et dépose en toi la paix !

Ce texte fondamental de la religion juive, qui contient quinze mots hébreux, proclame en son milieu – le huitième mot, la pointe du texte – virounêka, Véronique,
Virounêka est une forme du verbe ranan, faire grâce.
et – comme par hasard – les phrases qui entourent ce mot – grâce – sont une prière pour que le Seigneur illumine le visage du croyant et élève le Sien vers lui pour y déposer la paix.

Véronique est une image véritable – eh oui ! – de la grâce de Jésus illuminant la vie de chacun des êtres humains, imprimant en chacun la paix de son visage au milieu des tortures que lui infligeait la haine des hommes.
Qui a vu le visage imprimé sur le linceul de Turin – qu’on présume être celui de Jésus – comprend ce que veut dire : que Le Seigneur élève son visage vers toi et dépose en toi la paix.
Quoi qu’on pense du saint Suaire, on peut, en le regardant, prier
et se laisser gagner par la paix du visage imprimé sur lui.
Chaque être humain est appelé
   - à recevoir la bénédiction et la protection du Seigneur.
   - à recevoir la lumière et la grâce du Seigneur.
   - à voir le visage et à recevoir la paix du Seigneur.

En transmettant la tradition de Véronique, les premiers chrétiens, qui avaient entendu cet appel de Dieu, ont symbolisé le croyant qui laisse la lumière du visage du Christ imprimer en lui la présence divine, source de grâce et de paix.
René Guyon
Je vous recommande la lecture de l'ouvrage de Marie Vidal intitulé Jésus & Virounèka, où l'auteur présente toute une série de personnages de la Bible, mais aussi Véronique.
 
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M
Sauf erreur, le livre de Marie Vidal, "Jésus & Virounèka" (Romillat, 2000), n'a pas encore été cité sur cette page. Voici un extrait de la p. 4 de couverture : "(...) Au centre de ce livre, Véronique est l'archétype du disciple. Venue en direct de la liturgie juive et de la bénédiction des prêtres, les kohanim, la femme légendaire de la tradition chrétienne donne aux oreilles actuelles la surprise de la Totah orale. (...) " 
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R
<br /> Effectivement, Marie Vidal n'a pas été citée et mérite de l'être, car elle laboure le même sillon que nous : le beauté des résonances des mots de la langue hébraïque dans la Bible, en particulier<br /> entre le Premier et le Nouveau Testament.<br /> Merci d'avoir comblé cette lacune.<br /> <br /> <br />
M
Quelle tristesse de lire ce genre de joute verbale...!!Il aurait mieux valu mettre la critique complète du Pharisien Libéré, comme elle figure sur son site plutôt que de mettre le détail de cet échange agressif sans intérêt pour les lecteurs... et peu digne de l'esprit de ce site.Un peu plus de distance et moins d'orgueil seraient les bienvenus...J'espère retrouver vite l'esprit de tolérance qui m'avait tant séduit dans ce site.Cordialement
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R
Pour clore ce débat stérile, je vous précise que je ne me gaussais que de "voyellisation", qui n'est pas une faute de frappe (contrairement à "rammaire"), mais un barbarisme, un vrai.
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P
Là, on tombe très bas :<br /> [René Guyon]<br /> La « voyellisation dans la rammaire » ! Bravo, monsieur le professeur !<br /> <br /> [Pharisien Libéré]<br /> Expliquez moi comment vous distinguez une faute d'orthographe d'une faute de frappe ? A partir du moment où l'on se gausse d'un "Bravo, monsieur le professeur !", on est certain d'avoir affaire à une faute d'orthographe, n'est-il pas ?<br /> <br /> [René Guyon]<br /> même si académiquement la forme « ordinaire » (« sauf exception », etc…) de l’inversion par le vav est « va "<br /> [Pharisien Libéré]<br /> Donc, on est bien d'accord : la forme est fluctuante. Je comprends bien que sur votre CD, la chanteuse la chante "vi". Pouvez-vous en expliquer la raison ou bien vous y tenez juste parce qu'elle le chante comme ça ?<br /> <br /> [René Guyon]<br /> Notre blogmestre est un homme sage et pondéré. Quand quelqu’un se met soudain à pratiquer une stratégie de l’inondation, il met des sacs de sable pour endiguer le tsunami verbal.<br /> <br /> [Pharisien Libéré]<br /> On peut le voir comme vous dîtes. On peut- aussi le voir comme la mise en oeuvre d'un préjugé propre à la théorie du complot.<br /> <br /> On avait déjà eu le préjugé de la relation avec wikipédia. Maintenant, on a le préjugé de la "stratégie de l'innondation"<br /> <br /> C'est sans doute cela qu'on nomme la mise en oeuvre de "aime ton prochain"
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R
Avant que vous m'épingliez, cher Pharisien, je corrige une inexactitude de mon message précédent : le "vav" de "virounéka" est conjonctif et non inversif (ce qui ne doit pas beaucoup changer la teneur de ma phrase).
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R
Réponse au commentaire n° 9 de Pharisien libéré<br /> -----------------------------------------------<br /> [Pharisien Libéré] Récuseriez vous à Voragines le droit de fair des jeux de mots avec le latin ? Vera icona me semble épatant comme étymologie calembourgeoise. Pas vous ?<br /> ----------------------------------------<br /> Personnellement, je la trouve « very cone », même si Voragines se prend pour « My fair lady » ! <br /> o O o<br /> <br /> [Pharisien Libéré] Ah ? On rigole sur mes compétences en phonétique ? Malheureusement, vous basez votre rigolade sur la méconnaissance des diverses voyellisations de l'inaccompli à la troisième personne. C'est la fréquentation du texte qui vous manque parce que mes élèves savent cela dès qu'on a fini Genèse 1. Et pour la voyellisation, je vous renvoie à la rammaire Weingreen, qui a pour avantage d'être reconnue sur les 2 rives de l'Atlantique.<br /> ------------------------------------------------------<br /> La « voyellisation dans la rammaire » ! Bravo, monsieur le professeur !<br /> Il n’empêche que la prononciation dans Nombres 6,25 est « vi » et non pas « va » (je peux vous procurer le texte chanté sur un très beau CD de Suzanne Haïk Vantoura), même si académiquement la forme « ordinaire » (« sauf exception », etc…) de l’inversion par le vav est « va » (mais ici le va est vi, comme aurait pu dire Jésus à Lazare !)<br /> o O o<br /> <br /> [Pharisien Libéré] Oui. Tout soudain, dès que votre blogue reçoit une contradction basée sur une connaissance de la langue et des textes, le principe de modération a postériori passe en appriori. J'ai remarqué que "loggorhée" désine les commentaires compétents auxquels on ne sait pas répondre. »<br /> ----------------------------------------------------<br /> Notre blogmestre est un homme sage et pondéré. Quand quelqu’un se met soudain à pratiquer une stratégie de l’inondation, il met des sacs de sable pour endiguer le tsunami verbal.<br /> Puis-je me permettre – ce que je devrais faire à chacune de vos remarques, si je m’écoutais – de vous inviter à revoir l’orthographe des mots « a posteriori », « a priori » et « logorrhée », qu’un homme éminent se doit d’avoir assimilée (je mets « contradction » et « désine » sur le compte de l’émotion, comme les « vos avez », « suépreur » et « toulours » qui suivent) ?<br /> o O o<br /> <br /> [Pharisien Libéré] Vos avez sans doute consulté l'about ? Il précise certaines professions. Renseignez vous sur les conditions de recrutement des enseignants dans les lycées parisiens et dans l'enseignement suépreur. Cela vous donnera une idée. <br /> ------------------------------------------------------<br /> J’imagine que vous qualifiez d’« about » l’« à propos » de votre blog…<br /> A ce sujet j’ai deux petites remarques à faire :<br /> - Ce blog est manifestement l’œuvre de plusieurs collaborateurs mais vous utilisez son titre comme pseudo pour venir sur « Garrigues et Sentiers ». Parlez-vous au nom de tous vos collègues, ou en votre nom propre, utilisant pour ce faire une métonymie trompeuse ?<br /> - Je suppose que vous êtes le « Benoit Montfort, chargé de cours émérite à l’école du Louvre, [qui] succède à la précédente comme titulaire de la formation diocésaine d’hébreu dans un diocèse de province. Benoît est agnostique d’éducation protestante. Eût égard à son engagement, c’est une personnalité consensuelle. » de l’ours.<br /> Vous me dites que cela me donnera une idée… J’en ai même deux pour le prix d’une, monsieur le Professeur !<br /> 1/ Vous inviter à mettre un accent circonflexe sur le i de Benoît (un professeur est censé savoir écrire correctement son prénom dès l’école primaire, si ce n’est maternelle)<br /> 2/ Vous inviter à écrire « eu égard » et non « eût égard », dont l’analyse grammaticale me plonge dans des abîmes de réflexion.<br /> Quant à votre « personnalité consensuelle », elle n’échappe à aucune des personnes qui lisent votre prose. Je ne vois d’ailleurs pas en quoi votre « engagement » (quel engagement ?) fait de vous ce que vous dites. La seule conclusion est que l’Église catholique, qui embauche un agnostique protestant comme professeur, n’est pas l’entreprise sectaire que certains voudraient y voir.<br /> <br /> Petite cerise sur le gâteau du site « Le Pharisien libéré », la première phrase de votre « about » : « Tous les participants de ce blogue ayant ou ayant des fonctions d’agent de la fonction publique… » me laisse tout bég… ayant…<br /> Et renseignez-vous : il faut mettre un trait d’union à « renseignez-vous »… comme à « récuseriez-vous »…<br /> o O o<br /> <br /> [Pharisien Libéré] Et puisqu'on en est aux questions non répondues, vous n'avez toulours pas donné la preuve de la relation en le passage de Nombres et le texte de l'apocryphe.<br /> --------------------------------------------------<br /> J’apprends beaucoup avec vous ! Je ne savais pas que le verbe « répondre » était transitif direct ; je vais donc « la répondre » votre question…<br /> Pourquoi voulez-vous que je vous apporte la preuve de la relation en(tre) le passage de Nombres et le texte de l’apocryphe ? Je vous répondrai comme Jean Yanne dans un sketch célèbre : « Je me moque de l’apocryphe ! Je hais l’apocryphe ! Si je vois l’apocryphe, je lui roule dessus ! »<br /> Soyons sérieux : j’ai entendu le texte de Nombres et le mot « Virounéka » a attiré mon attention, ce qui a donné lieu à l’article que vous savez. Que voulez-vous que Bérénice l’hémorroïsse apocryphe vienne faire dans ma démarche ? Elle lui est complètement étrangère (et doublement puisque macédonienne !). Je ne vois pas pourquoi vous voulez à tout prix me la « fourguer », cette « Nicéphore »-là !<br /> o O o<br /> <br /> [Pharisien Libéré] C'est parce que je l'ai lu [la notice ! note de RG] que j'ai éprouvé la nécessité de signaler que vos ponts entre les deux alliances ne reposaient sur rien de sérieux et que vos traductions du grec vers l'hébreu n'apportaient rien qui repose sur du savoir quant aux origines du Nouveau Testament.<br /> -----------------------------------------------------<br /> Je vous la répète donc : « Elle n'est ni un cours de Bible ni un cours d'hébreu, mais simplement une invitation à parcourir des sentiers peu fréquentés dans les homélies du dimanche ou les études savantes. Elle se veut caisse de résonance entre les deux parties de la Bible et instrument de la mélodie de la langue hébraïque biblique. »<br /> Je n’ai rien à ajouter.
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P
[René Guyon)<br /> Il n’empêche que "Vera icon" n’est pas Véronique.<br /> Cela dit, je suis très heureux d’apprendre que je fais de la « nomen omen » sans le savoir en méditant sur la portée spirituelle des noms des personnes de la Bible.<br /> <br /> [Pharisien Libéré]<br /> Remarque très étonnante pour un auteur qui parle des jeux de mots de la Bible. Récuseriez vous à Voragines le droit de fair des jeux de mots avec le latin ? Vera icona me semble épatant comme étymologie calembourgeoise. Pas vous ? <br /> <br /> [René Guyon]<br /> Ah, bon ! En phonétique (science que vous semblez posséder à fond) « Vi » se prononce donc « Va » ? « Admirable science que cette science », comme disait Monsieur Jourdain.<br /> <br /> [Pharisien Libéré]<br /> Ah ? On rigole sur mes compétences en phonétique ? Malheureusement, vous basez votre rigolade sur la méconnaissance des diverses voyellisations de l'inaccompli à la troisième personne.<br /> <br /> C'est la fréquentation du texte qui vous manque parce que mes élèves savent cela dès qu'on a fini Genèse 1. Et pour la voyellisation, je vous renvoie à la rammaire Weingreen, qui a pour avantage d'être reconnue sur les 2 rives de l'Atlantique.<br /> <br /> [René Guyon]<br /> <br /> Cela est faux. Le système « over-blog » a une fonction « modération » qui permet de mettre en ligne les commentaires après les avoir lus. Il a semblé à notre blogmestre qu’il était sage de modérer un peu votre logorrhée, pour me permettre, à moi qui ne suis pas un intellectuel de votre rang, de comprendre vos arguments et d’y répondre tranquillement et sereinement, ce que j’essaie de faire en ce moment. Tous vos commentaires sont en ligne.<br /> [Pharisien Libéré]<br /> Oui. Tout soudain, dès que votre blogue reçoit une contradction basée sur une connaissance de la langue et des textes, le principe de modération a postériori passe en appriori.<br /> <br /> J'ai remarqué que "loggorhée" désine les commentaires compétents auxquels on ne sait pas répondre.<br /> <br /> [René Guyon]<br /> A ce propos, vous n’avez toujours pas fait état des diplômes et productions intellectuelles de haut niveau qui vous donneraient une quelconque autorité sur les méditations d’un bloggeur que vous auriez décidé de contester.<br /> [Pharisien Libéré]<br /> Vos avez sans doute consulté l'about ? Il précise certaines professions. Renseignez vous sur les conditions de recrutement des enseignants dans les lycées parisiens et dans l'enseignement suépreur. Cela vous donnera une idée.<br /> <br /> Et puisqu'on en est aux questions non répondues, vous n'avez toulours pas donné la preuve de la relation en le passage de Nombres et le texte de l'apocryphe. <br /> [René Guyon]<br /> Si vous lisez la page de ce blog contenant la « notice » de la rubrique « D’une Alliance à l’autre » vous pourrez y trouver le projet « éditorial » de cette rubrique, qui peut-être vous aidera à mieux comprendre son contenu.<br /> [Pharisien Libéré]<br /> C'est parce que je l'ai lu que j'ai éprouvé la nécessité de signaler que vos ponts entre les deux alliances ne reposaient sur rien de sérieux et que vos traductions du grec vers l'hébreu n'apportaient rien qui repose sur du savoir quant aux origines du Nouveau Testament.
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R
Réponse à Pharisien libéré sur ses commentaires du 28 juillet<br /> o O o<br /> <br /> Vous écrivez : « Le het (un trait horizontal sur deux pattes ) ne se prononce pas "r" (là, c'est le resh) mais comme la jota espagnole ou le "ch" allemand dans "achtung" »<br /> -----------<br /> Il est vrai qu’écrire « Viroune[ch allemand]ka » au lieu de « Virouneka » serait extrêmement pratique. J’ai dit et répété en maints endroits que le « chet » se prononce comme le « ch » de Bach ; d’autre part il me semble qu’aujourd’hui bien des juifs ne donnent plus vraiment au « chet » sa sonorité gutturale.<br /> o O o<br /> <br /> Vous écrivez : « Le pape faisait là oeuvre de culture. Il n'est pas nécessaire qu'un personnage de l'histoire sainte soit biblique pour être porteur de sens. Il faisait donc mémoire d'une coûtme de la littérature romaine "nomen omen" : "le nom est un destin", ce qui n'est pas si sot que vous le dîtes. »<br /> --------------<br /> Il n’empêche que "Vera icon" n’est pas Véronique.<br /> Cela dit, je suis très heureux d’apprendre que je fais de la « nomen omen » sans le savoir en méditant sur la portée spirituelle des noms des personnes de la Bible.<br /> o O o<br /> <br /> Vous écrivez : « Je ne faisais pas de la translittération mais de la phonétique. Ce qui fait tomber à côté votre marteau pilon à coup de grammaires et de dictionnaires. »<br /> -------------<br /> Ah, bon ! En phonétique (science que vous semblez posséder à fond) « Vi » se prononce donc « Va » ? « Admirable science que cette science », comme disait Monsieur Jourdain.<br /> o O o<br /> <br /> Sur votre site, vous publiez des articles me concernant où vous écrivez entre autres amabilités : « Mais pour comprendre ce qu’il en est du contenu des évangiles… cela n’apporte rien… sauf des satisfactions à leur auteur. A ce propos, d’ailleurs, il en est tellement satisfait que ces quelques remarques de littérature, de contexte historique, bref, de l’information sur l’état de l’art, furent d’abord publiées en commentaire sur son blogue mais disparurent en quelques minutes. »<br /> Vous y parlez également de censure.<br /> -------------<br /> Cela est faux. Le système « over-blog » a une fonction « modération » qui permet de mettre en ligne les commentaires après les avoir lus. Il a semblé à notre blogmestre qu’il était sage de modérer un peu votre logorrhée, pour me permettre, à moi qui ne suis pas un intellectuel de votre rang, de comprendre vos arguments et d’y répondre tranquillement et sereinement, ce que j’essaie de faire en ce moment. Tous vos commentaires sont en ligne.<br /> A ce propos, vous n’avez toujours pas fait état des diplômes et productions intellectuelles de haut niveau qui vous donneraient une quelconque autorité sur les méditations d’un bloggeur que vous auriez décidé de contester.<br /> o O o<br /> <br /> Je vous rappelle le sous-titre de notre blog : « espace de liberté, de foi et de réflexion de chrétiens de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ». Ces chrétiens n’ont aucunement l’intention de révolutionner l’histoire de la pensée, mais seulement de proposer aux visiteurs qui empruntent leurs sentiers des pistes de réflexion sur la foi chrétienne.<br /> Si vous lisez la page de ce blog contenant la « notice » de la rubrique « D’une Alliance à l’autre » vous pourrez y trouver le projet « éditorial » de cette rubrique, qui peut-être vous aidera à mieux comprendre son contenu.<br /> Notre blog est un blog de chrétiens (qui accueille des auteurs très divers et pas forcément chrétiens), pas un blog d’universitaires (même si certains membres du comité de rédaction et certains auteurs ont des diplômes et des fonctions du plus haut niveau dans l’université et la recherche, en particulier en histoire de la chrétienté).
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M
Bonsoir. Addacat peut n'être pas d'accord avec vous, mais la suppression du moindre lien avec votre site me semble abusive, et contraire même à l'esprit de Wikipedia, tout comme la mise en "black list" de "Judéopédia". "Vi'hounika" est pourtant plus convaincant que "porteur de victoire" ( qui devrait être Phérénice, comme Nicéphore) ou "Vraie icône" (qui devrait être Vériquône). J'y consacre un premier billet, mais il y en aura d'autres.<br /> http://www.hemmelel.fr/blog/2008/07/29/anne-jean-veronique-prenoms-hebreux/<br /> En toute fraternité<br /> MLL
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P
J'ai mis du temps à comprendre votre remarque :<br /> "l ne s’agit sûrement pas de Vay'hounèkha car le vav initial est bien vocalisé avec un hireq et le kaph final comporte bien un daggesh et se prononce donc, comme le confirme la grammaire Touzard, k et non pas kh.<br /> Votre version se prononcerait vayrounera, ce qui – avouez-le ! – enlèverait bien du piment à la chose et ne m’aurait pas incité à écrire cet article."<br /> <br /> Je ne faisais pas de la translittération mais de la phonétique. Ce qui fait tomber à côté votre marteau pilon à coup de grammaires et de dictionnaires. <br /> <br /> Je suppose que cela montre du même coup le manque de solidité des arrières pensées que vous me prétez ?
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P
[Réné Guyon]<br /> <br /> "Je connais votre site où se pratique une critique constante (mais pas toujours infondée !) de l’encyclopédie en ligne Wikipedia, ce qui est son droit."<br /> [Pharisien Libéré]<br /> C'est tout ce que vous y avez lu ? On y fait aussi un peu d'actualité religieuse, de la vulgarisation sur l'ancien et le nouveau testament, un peu d'histoire du christianisme, des recensions de livres y compris quelques polars "historiques"<br /> <br /> <br /> [René Guyon]<br /> " J’ai donc quelque motif de penser que votre intervention ici n’est pas étrangère à la suppression du lien vers le présent article que j’ai mis sur Wikipedia le 25 juillet à 9 heures 56 et qui a été supprimé à 10 heures 55 par un(e) censeur(e) maison."<br /> <br /> [Pharisien Libéré]<br /> Et bien vous vous trompez sur toute la ligne. Je fais une visite mensuelle d'un certain nombre de sites.. Et quand je vois ce qui se trouve dans votre article, je mets mon mot.<br /> <br /> Ceci dit, j'ai cru comprendre que la publicité est interdite sur wikipédia et, comme votre site n'est pas "académique", j'aurais tendance à penser que vous n'avez pas eu affaire un "censeur maison" mais à un "puriste" pour qui un site non académique (universitaire, édition, chercheur) est par définition un site perso faisant sa publicité.<br /> <br /> Notez que, de la part d'un rédacteur qui nomme "musclée" une critique technique, on peut comprendre qu'il nomme "censeur" un "puriste". Tout est une question de proportion. Je me souviens aussi, lors de ma première intervention en commentaire , d'avoir vu caractérisé "agressif" une intervention corrigeant des détails historiques.<br /> [Réné Guyon]<br /> * "chet" et "r"<br /> [Pharisien Libéré]<br /> Vous faîtes bien d'en parler. Le het (un trait horizontal sur deux pattes ) ne se prononce pas "r" (là, c'est le resh) mais comme la jota espagnole ou le "ch" allemand dans "achtung"<br /> <br /> La possession de nombreuses grammaires et dictionnaire ne donne aucun lien direct entre un texte de Nombres et l'épitre à Nicodème puis, de là à la légende dorée qui amplifie le personnage.<br /> <br /> [René Guyon]<br /> "Ma démarche n’est pas historique mais spirituelle (je suis sûr que mes lecteurs fidèles l’ont compris depuis longtemps) et mon but est de proposer une lecture qui apporte quelque chose à notre foi et à la découverte de liens entre le Premier (appellation meilleure que "Ancien") Testament et le Nouveau."<br /> <br /> [Pharisien Libéré]<br /> Raison de plus pour ne pas donner des étymologies fantaisistes. <br /> <br /> [René Guyon]<br /> "même si Michel-Louis Lévy arrive tant bien que mal à faire un lien avec Véronique (merci à lui, qui a osé prendre longuement ma défense contre tous ceux qui voulaient la mort de mon article sur Wikipédia)."<br /> <br /> [Pharisien Libéré]<br /> Michel Louis Lévy ne connaît pas un mot d'hébreu mais il aime à faire croire le contraire. Quand on lui explique l'une des origines possible du tétragramme, comme la forme verbale, il voit une contradiction entre le tétragramme proprement dit et la forme qui se trouve dans Exode 3-14. C'est tout dire !<br /> <br /> [René Guyon]<br /> Pape et etymologie greco-latine<br /> [Pharisien Libéré]<br /> Le pape faisait là oeuvre de culture. Il n'est pas nécessaire qu'un personnage de l'histoire sainte soit biblique pour être porteur de sens. Il faisait donc mémoire d'une coûtme de la littérature romaine "nomen omen" : "le nom est un destin", ce qui n'est pas si sot que vous le dîtes.<br /> <br /> <br /> [René Guyon]<br /> Si c’est au fait que vous parlez de « milieu de latin » alors que Bérénice est un mot grec, je vous félicite de corriger votre erreur. Sinon, expliquez-moi.<br /> <br /> [Pharisien Libéré]<br /> Je parle de milieu à latin dominant pour la période où se rédige la légende dorée. J'ai bien remarqué que Bérénice était un nom grec, entre autres, d'une princesse palestinienne.<br /> <br /> J'avais compacté ; je pense maintenant avoir été plus clair<br /> <br /> [René Guyon]<br /> Quant à l’OULIPO (dont je n’ignore pas qu’il s’agit de l’OUvroir de LIttérature POtentielle ; merci quand même) et autres, je ne vois pas ce qu’ils font ici, à moins que vous ne songiez à célébrer très bientôt ma "Disparition", en mémoire de qui vous savez…<br /> [Pharisien Libéré]<br /> Merci pour les arrières pensées : <br /> Il me semblait avoir fait référence à Raymond Queneau et à Jacques Roubaud, à leurs exercices de styles, à leur poésies automatisées. <br /> <br /> Vous me prêtez donc des arrières pensées à l'aide Perec. Etes-vous toujours aussi agressif ?<br /> <br /> Nota : c'est bien de savoir ce qu'est l'OULIPO... Mais vos lecteurs, eux, ne le savent pas tous
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R
Cher Pharisien<br /> <br /> Je connais votre site où se pratique une critique constante (mais pas toujours infondée !) de l’encyclopédie en ligne Wikipedia, ce qui est son droit. J’ai donc quelque motif de penser que votre intervention ici n’est pas étrangère à la suppression du lien vers le présent article que j’ai mis sur Wikipedia le 25 juillet à 9 heures 56 et qui a été supprimé à 10 heures 55 par un(e) censeur(e) maison.<br /> <br /> Je suis de tout façon très heureux de votre libération, à laquelle j’ai le sentiment de contribuer, tant est vigoureuse votre intervention, qui, de façon très similaire au texte biblique qui nous réunit, s’exprime en trois salves.<br /> <br /> Je commencerai par la deuxième :<br /> Vous écrivez : « Pour éviter la question "qui dites vous que je suis ?" déjà apparue sur une autre page, je suis, entre autres, professeur d'hébreu et d'AT dans une structure catholique. » <br /> <br /> Votre qualité de « professeur d’hébreu et d’AT dans une structure catholique » ne préjuge en rien des diplômes qui vous ont amené dans cette « structure » (école, université, lycée, paroisse, groupe informel ?), même si la quasi totalité des animateurs de votre site sont membres de la Fonction publique, ce qui leur permet de justifier qu’ils se cachent sous des pseudos.<br /> Je suis marié, père et grand-père, je ne suis pas diplômé d’hébreu, ni de théologie ; simplement passionné par la Parole de Dieu, par cette langue et les racines juives du christianisme. J’ai écrit trois livres sur la Bible, dont deux publiés à compte d’auteur et animé dans mes paroisses successives des parcours bibliques qui ont rencontré un certain succès. J’ai été membre pendant plus de dix ans d’une communauté catholique à vocation œcuménique, dans laquelle j’ai exercé quelques responsabilités locales et régionales, participant en particulier à l’animation de cycles de formation pour adultes.<br /> Entre autres et tout à fait accessoirement, je suis ingénieur de l’École Supérieure d’Optique et diplômé de l’Institut d’Administration des Entreprises.<br /> <br /> Puis la première (et non la moindre…) : <br /> Vous écrivez : « Pour faire de Virounêka ou mieux "Vay'hounèkha" une forme hébraique de Véronique, il faudrait d'abord faire un lien entre le texte de Nombres et la légende dorée qui seule évoque Véronique. Véronique n'est pas un personnage biblique mais un personnage du légendaire médiéval qui développe et aggrandit la mention d'une femme essuyant levsage de Jésus. Aussi, trouver une étymologie hébraïque à un nom né en milieu de latin dominant est proprement du rêve qu'on fait passer pour science. » <br /> <br /> Je répondrai en deux points :<br /> 1 – Je persiste et signe à propos de Virounêka, qui est bien sûr – en toute rigueur – viychouneka (maintenant je transcris la lettre cheth par ch et précise qu’il faut prononcer r, ce qui est un peu compliqué ; à l’époque je ne le faisais pas encore).<br /> En effet, tous les ouvrages en ma possession, la Bible hébraïque de Norman Henry Snaith (p. 218), la Bible de Jérusalem sur CD ROM, toutes les bibles hébraïques en ligne sur Lexilogos, ainsi que le Lexique analytique d’hébreu et de chaldéen de Davidson (p. 309) confirment cette forme verbale pour ce verset Nombres 6,25.<br /> Il ne s’agit sûrement pas de Vay'hounèkha car le vav initial est bien vocalisé avec un hireq et le kaph final comporte bien un daggesh et se prononce donc, comme le confirme la grammaire Touzard, k et non pas kh.<br /> Votre version se prononcerait vayrounera, ce qui – avouez-le ! – enlèverait bien du piment à la chose et ne m’aurait pas incité à écrire cet article.<br /> <br /> 2 – Ma démarche n’est pas historique mais spirituelle (je suis sûr que mes lecteurs fidèles l’ont compris depuis longtemps) et mon but est de proposer une lecture qui apporte quelque chose à notre foi et à la découverte de liens entre le Premier (appellation meilleure que "Ancien") Testament et le Nouveau.<br /> Je connais la proclamation de Bérénice l’hémorroïsse dans Actes de Pilate 5,7 mais je ne vois pas ce qu’elle aurait ajouté à ma démarche, même si Michel-Louis Lévy arrive tant bien que mal à faire un lien avec Véronique (merci à lui, qui a osé prendre longuement ma défense contre tous ceux qui voulaient la mort de mon article sur Wikipédia).<br /> Si j’ai fait allusion dans mon article à l’étymologie gréco-latine courante, c’est uniquement parce qu’elle est répétée indéfiniment dans nos églises et même par les Papes (cf. Jean-Paul II au Chemin de Croix du Colisée en 2000 : « Il se peut donc que le nom exprime plutôt ce que fit cette femme (que son patronyme). Avec un voile, elle essuya la sueur et le sang du visage du Seigneur. Ce visage resta imprimé sur le voile ; un reflet fidèle, une « icône véritable ». C’est à cela qu’on lierait le nom même de Véronique. » Si cette Véricône n’est pas du rêve, ça y ressemble sacrément.<br /> Cela dit, si vous pensez qu’une réflexion spirituelle est un rêve je me demande ce que vous enseignez dans une « institution catholique » (où souvent, il est vrai, certains enseignants ne sont ni catholiques ni croyants)…<br /> Je laisse mes lecteurs et tous ceux qui me connaissent juges de l’efficacité de votre « arme fatale » m’accusant de vendre "du rêve qu'on fait passer pour science".<br /> <br /> Enfin la troisième :<br /> Vous écrivez : « Erratum : dans l'évangile de Nicodème la femme au tissu se nomme "Bérénice" ; on voit l'homophonie imitative entre Berénice et Véronique.<br /> Rien à voir avec l'étymologie ; en revanche, on peut rapprocher cette article du travail poétique de l'OULIPO, ouvroir de littérature potentielle et des échappées verbales de QUeneau et de Roubaud. » (J’ai reproduit exactement vos messages pour ne pas les dénaturer)<br /> <br /> Je ne comprends pas grand chose à ces deux remarques !<br /> Votre erratum se rapporte-t-il à ce que vous avez écrit ou à ce que j’ai écrit ? Si c’est au fait que vous parlez de « milieu de latin » alors que Bérénice est un mot grec, je vous félicite de corriger votre erreur. Sinon, expliquez-moi.<br /> Quant à l’OULIPO (dont je n’ignore pas qu’il s’agit de l’OUvroir de LIttérature POtentielle ; merci quand même) et autres, je ne vois pas ce qu’ils font ici, à moins que vous ne songiez à célébrer très bientôt ma "Disparition", en mémoire de qui vous savez…<br /> <br /> Merci pour l’intérêt que vous portez à notre blog !
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P
Erratum : dans l'évangile de Nicodème la femme au tissu se nomme "Bérénice" ; on voit l'homophonie imitative entre Berénice et Véronique.<br /> <br /> Rien à voir avec l'étymologie ; en revanche, on peut rapprocher cette article du travail poétique de l'OULIPO, ouvroir de littérature potentielle et des échappées verbales de QUeneau et de Roubaud.
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P
Pour éviter la question "qui dites vous que je suis ?" déjà apparue sur une autre page, je suis, entre autres, professeur d'hébreu et d'AT dans une structure catholique.
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P
"Ce texte fondamental de la religion juive, qui contient quinze mots hébreux, proclame en son milieu – le huitième mot, la pointe du texte – virounêka, Véronique,<br /> Virounêka est une forme du verbe ranan, faire grâce. "<br /> <br /> Pour faire de Virounêka ou mieux "Vay'hounèkha" une forme hébraique de Véronique, il faudrait d'abord faire un lien entre le texte de Nombres et la légende dorée qui seule évoque Véronique.<br /> <br /> Véronique n'est pas un personnage biblique mais un personnage du légendaire médiéval qui développe et aggrandit la mention d'une femme essuyant levsage de Jésus. Aussi, trouver une étymologie hébraïque à un nom né en milieu de latin dominant est proprement du rêve qu'on fait passer pour science.
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