Catholiques en synode : le difficile apprentissage de la parole

Publié le par Garrigues et Sentiers

Les 14 et 15 juin, les évêques de France réunis en Assemblée plénière extraordinaire, feront un bilan de la phase de consultation des fidèles voulue par le pape François comme prémisse au synode sur la synodalité de l’automne 2023. La synthèse des contributions diocésaines rendue publique par la Conférence des évêques de France ne surprend guère par son audace. C’est en regardant de près d’autres apports : de Promesses d’Église (50 mouvements et associations) mais aussi de la Conférence catholique des baptisé.e.s francophones (CCBF) et de la communauté Saint-Merry-hors-les-murs qu’on perçoit l’ampleur des attentes et la diversité des propositions. Sauf qu’à Lyon où se tient cette Assemblée plénière… tout le monde n’a pas été invité à « marcher ensemble ».

 

La synthèse des diocèses au défi des réticences…

Si l’on en croit la synthèse rendue publique par la Conférence des évêques de France, 150 000 fidèles ont participé à la phase de consultation souhaitée par le pape François en amont du synode sur la synodalité qui trouvera son aboutissement « canonique » à l’automne 2023 après une phase de consolidation des apports au niveau de chaque continent, étape hautement symbolique dans la visée pastorale – et stratégique – du pape François. Le document rendu public par la Cef, malgré ses qualités, reste modeste. À cela plusieurs raisons que le texte évoque lui-même. « Il a fallu traverser un scepticisme largement partagé quant à la capacité de l’Église à se réformer réellement, à vivre la synodalité en actions et non seulement en paroles. » Et l’on devine en filigrane que les plus engagés en faveur de changements dans l’Église ont peut-être choisi de s’exprimer ailleurs que dans le cadre des consultations diocésaines. Ou de s’abstenir ! 

« Cette consultation, poursuit le texte, a également rencontré des résistances de diverses natures. D’abord la difficulté à entendre la voix des plus fragiles, ensuite la difficulté à rejoindre et mobiliser les jeunes et les jeunes adultes ; la crainte, chez certains catholiques, que ce processus serve à imposer des changements dans l’Église à laquelle ils sont attachés (1) ; enfin la difficulté, pour beaucoup de prêtres, à reconnaître l’intérêt de ce synode. » Bref, point besoin de recourir à quelque théorie complotiste pour comprendre que le cœur du réacteur ne s’est pas réellement engagé dans la démarche voulue par un pape qu’il tient en suspicion, quelles que soient par ailleurs ses déclarations de fidélité filiale à son endroit. C’est ainsi ! Même si les fidèles qui ont participé à la réflexion l’on fait en toute confiance et en ont généralement retiré un sentiment de satisfaction d’avoir pu s’exprimer en toute liberté « sans recouvrir les désaccords sous des compromis hâtifs. » 

On retrouve dans ce document les constats et préconisations communes à la plupart des synodes diocésains. Ce qui ne fait, certes, qu’en renforcer la pertinence et l’urgence : conscience d’une marginalisation des catholiques au regard de la société qui ne supporte plus les « leçons de morale » de l’Église dont elle ne comprend plus le langage, désir de plus de fraternité pour dépasser les divisions, besoin de partager la Parole de Dieu au sein de petites équipes ouvertes à tous, demande d’homélies plus proches de la vie des gens, respect de la diversité des sensibilités liturgiques, meilleure place offerte aux plus jeunes, réflexion sur les ministères au regard des besoins des communautés, prise en compte des charismes de chacun, juste place accordée aux femmes dans les organes de décision, plus grande attention aux souffrances du monde rural et à celles et ceux qui continuent de se sentir exclus ou marginalisés dans l’Église. Ce qui nous vaut, parmi les propositions, quelques « audaces » mesurées comme l’intégration des filles aux servants d’autel, l’appel au diaconat féminin, l’accès des laïcs à la prédication, l’élection d’instances de contre-pouvoir parmi les fidèles dans les paroisses et les diocèses… Tout cela, est-il précisé, sans jugement théologique préalable et dans le seul but d’ouvrir à un discernement ultérieur ! De quoi rassurer en certains ! 

 

Promesses d’Église ou l’aveu de désaccords

Comme souvent, les « mouvements » d’Église s’autorisent plus de liberté que l’institution hiérarchique. Promesses d’Église qui regroupe une cinquantaine de mouvements et associations de sensibilités fort diverses a répondu à l’invitation des évêques de rédiger sa propre contribution. Le document qu’il a publié le 14 mai reprend à son compte l’objectif synodal tel que formulé par son secrétaire le cardinal Grech et la secrétaire adjointe sœur Nathalie Becquart : « Ils nous ont expliqué, notent les rédacteurs, que le but du synode était de s’engager dans un chemin qui devrait faire émerger, bien plus que des documents, une vision, des rêves pour imaginer l’Église du troisième millénaire. L’essentiel résiderait dans l’expérience commune à vivre. » De ce fait « la forme du consensus a été privilégiée » dans leur travail, ce qui correspond de fait à l’esprit synodal. 

La synthèse se présente en deux parties : les rêves – puisqu’on les a invités à rêver – et les propositions. De ces rêves ils écrivent : « Ils sont nés de nos colères face à la crise des abus, en particulier des violences sexuelles, de nos blessures d’une Église qui parfois exclut, de nos peurs d’une Église enfermée qui oublie le monde, mais aussi de notre gratitude pour ce que nous vivons et recevons par elle ainsi que pour les changements déjà initiés, et de notre espérance que notre Église « renaisse d’en haut » afin de donner confiance à tous les baptisés pour annoncer partout la Bonne Nouvelle du Christ mort et ressuscité pour tous. » Et de citer sans souci de hiérarchisation : désir d’unité, confiance, fraternité, ouverture au monde, aux autres Églises et religions, meilleure place faite aux jeunes, aux femmes, aux pauvres, aux exclus, partage des responsabilités, accès à des formations communes clercs laïcs… 

Promesses d’Église formule ensuite treize propositions portées par quatre exigences : égale dignité hommes-femmes, acceptation de la diversité au sein de l’Église, expression des désaccords pour mieux les dépasser, choix de la synodalité comme démarche permanente. Et l’ont sait gré aux participants d’avoir choisi d’afficher de la même manière convergences et divergences. Ici le dissensus porte notamment sur la notion d’égale dignité homme-femme lorsqu’il s’agit de la traduire concrètement en termes d’égalité des droits, sur l’accès ou non de laïcs à la prédication, sur l’adaptation des ministères aux besoins de la mission (certains s’opposant fermement à tout questionnement du ministère presbytéral) enfin sur l’opportunité à créer une instance nationale représentative des fidèles laïcs avec voix délibérative.

Bref une illustration des zones de fractures existant au sein du catholicisme français contemporain. Et Promesses d’Église de conclure : « Notre rêve d’une Église fraternelle, accueillante et missionnaire, d’une Église humble et ouverte sur le monde, ne s’incarnera qu’à la condition que nous marchions tous ensemble, dans le respect de nos différences. Nous poursuivrons notre chemin dans Promesses d’Église avec l’espoir que les promesses que nous portons pour l’Église puissent être source d’une dynamique créatrice qui contribuera à faire rayonner la joie de l’Évangile. »

 

La Conférence catholique des baptisés comme « porte-parole » d’une certaine dissidence

La Conférence catholique des baptisé.e.s francophones (CCBF) fait habituellement figure, dans le paysage ecclésial, d’association indépendante, rebelle et contestataire. Là où ses militants se voient plutôt en instance de dialogue exigeant avec les évêques. Toujours est-il que sa mobilisation en vue du synode a recueilli un certain écho. L’association a reçu 650 contributions, le plus souvent collectives, rédigées par quelque 6 720 participants issus de 52 diocèses de France. En présentant, le 11 juin, sur Youtube une version intermédiaire de son document de synthèse (2), les responsables de la CCBF ont insisté sur le fait qu’il n’exprimait pas la position de l’association elle-même mais, scrupuleusement rapportée, l’opinion de celles et ceux qui, dans cette consultation, ont choisi de s’adresser à elle comme instance « indépendante » au regard de l’institution ecclésiale. Certains disant s’être également exprimés dans leur paroisse et/ou leur mouvement d’appartenance.  

Au regard du document préparatoire envoyé par le Vatican et des dix thèmes qu’il proposait à la réflexion des fidèles, la CCBF note une hiérarchisation des centres d’intérêt manifestée par les contributions. En tête les deux thèmes Écouter et Prendre la parole (18%) puis Autorité et participation (13%), enfin ex-aequo : Compagnons de voyage, Célébrer, Coresponsabilité dans la mission et Dialoguer dans l’Église et dans la société (10%).

Les participants disent leur profond attachement à l’Église qui leur a fait connaître l’Évangile et leur désir de lui rendre sa puissance de conversion individuelle et collective. Puis ils reformulent, chacun avec leurs mots, les « blocages » qui, à leurs yeux, expliquent la crise profonde que traverse l’Église catholique : moralisme, langage incompréhensible, tristesse et ennui des célébrations, homélies hors sol, abandon des baptisés qui ne sont pas dans la ligne, misogynie, réticences à écouter vraiment, autoritarisme, sacralité excessive du prêtre… Autant de griefs devenus communs qui introduisent à autant de « propositions » de réformes.

Au regard de Promesses d’Église, instance officielle reconnue par l’épiscopat, dont les « propositions » résultent d’un délicat compromis entre sensibilités diverses, c’est ici plutôt une conviction commune qui s’exprime sans filtre ni censure : l’Église doit se mettre résolument à l’écoute du monde dont elle peut aussi s’enrichir, retrouver l’intuition conciliaire de « peuple de Dieu » contre toute crispation institutionnelle et cléricale, réhabiliter le sacerdoce commun des baptisés, réformer la gouvernance des communautés en donnant aux femmes toute leur place et en instaurant des contre-pouvoirs pour tout ce qui n’est pas de nature spirituelle, mais aussi : revoir les théologies de l’eucharistie (sur son caractère sacrificiel) et du sacerdoce ministériel, passer les dogmes au crible de la culture contemporaine et pour cela ouvrir largement les portes d’un débat confiant, tant au sein de l’institution que des universités catholiques. 

 

Saint-Merry-hors-les-murs : esquisse d’une Église nomade en diaspora

Last but not least, il faut lire la contribution produite par la communauté Saint-Merry-hors-les-murs. Son éviction de l’église Saint-Merry, dans le cœur de la capitale, sur décision de Mgr Aupetit a eu pour effet de renforcer son originalité sous les traits d’une Église/communauté nomade en diaspora qui, pour certains théologiens ou sociologues (3), semble préfigurer l’un des visages du catholicisme en France dans les prochaines décennies. Une quinzaine d’équipes, réunies à plusieurs reprises entre décembre 2021 et mars 2022, ont produit là un document tout à fait passionnant. Il séduit par sa qualité d’écriture et l’exceptionnelle richesse de son verbatim (paroles des contributeurs) ; mais également par l’inscription de l’ensemble des constats et propositions dans une vision ecclésiale cohérente et structurée, radicalement conciliaire. J’entends par là conforme à l’esprit de Vatican II invitant déjà à une synodalité permanente, plus qu’à sa traduction littérale dans différents textes canoniques et structures plus ou moins figées. Et cela, sans polémique, mais avec bienveillance, équilibre et nuance. 

« Ce document, écrivent ses rédacteurs, doit se présenter comme la trace manifeste d’une attente très forte, exprimée vis-à-vis d’un renouveau de notre Église grâce au chemin synodal, largement partagée. » Le document est organisé autour de trois enjeux essentiels déclinés en dix propositions. On retrouve parmi ces enjeux : un plaidoyer pour des communautés ecclésiales fraternelles capables de cheminer ensemble ; le choix d’une Église humble et dialogante ouverte à une gouvernance nouvelle de type synodal ; enfin la mobilisation de tous au service du prochain et d’un monde en devenir. Ce qui suppose, en termes de propositions : le sens d’un accueil inconditionnel, un agir collectif – également hors de l’Église – au service de la justice sociale et écologique, une acceptation de la diversité et d’un droit à l’expérimentation, l’ouverture à une forme de consultation des fidèles, une séparation du temporel et du spirituel dans la définition des responsabilités de chacun, une mise en œuvre d’outils d’évaluation de la démarche synodale, une reconnaissance réelle de la place des femmes et des fillettes (comme servantes d’autel à égalité avec les garçons), une exigence commune de formation à l’intelligence de la foi…

Mais on perçoit bien aussi de possibles « points de divergence » sinon de rupture avec d’autres sensibilités. Ainsi le plaidoyer pour une Église ouverte à la diversité et à la liberté ; l’idée de repenser les ministères, la place et le statut du prêtre (imaginé ici comme pouvant être, chez certains, un engagement pour un temps limité) ; l’élargissement des lieux de partage de la Parole au-delà des seules célébrations eucharistiques, à d’autres types de liturgies et pourquoi pas des eucharisties domestiques… Et l’on imagine volontiers le non possumus avec lequel seront reçues par certains ces deux affirmations : « On ne peut plus faire dépendre l’avenir de l’Église du nombre des vocations presbytérales » ou encore : « La pastorale souhaitée par les participants ne vise pas tant la « transmission » ou la « reproduction » que « l’accueil inconditionnel », « l’enfouissement » ou « l’engendrement ». On retrouve ici les clivages bien connus qui, de fait, rendent le dialogue difficile – parfois impossible – entre les uns et les autres.  

Voilà quelques réflexions et commentaires suggérés par la lecture de ces quatre synthèses accessibles à tous. Elles illustrent bien l’extrême diversité de l’Église qui est en France, porteuse de richesses potentielles comme de problématiques à résoudre. Pour peu qu’on les prenne toutes en considération. 

 

Une Assemblée plénière ouverte à des « invités »… sélectionnés ! 

Les 14 et 15 juin la Conférence des évêques de France a donc choisi de réunir à Lyon une Assemblée plénière extraordinaire pour faire un « bilan d’étape » sur cette procédure synodale, en ouvrant ses travaux à une centaine « d’invités » issus des diocèses et de Promesses d’Église qui, nous l’avons dit, regroupe une cinquantaine de mouvements et associations catholiques parmi les plus représentatives. Mais aucun membre de la CCBF ni de la communauté Saint-Merry-hors-les-murs n’a été sollicité. Ce qui est fort dommage et mérite qu’on s’y arrête un instant comme illustration de blocages structurels que même un processus synodal semble ne pas pouvoir infléchir. Car enfin où était le risque à les inviter, au regard du bénéfice symbolique d’ouverture et de désir de communion qu’aurait représenté leur présence ? Ainsi leurs contributions seront-elles prises en considération au Vatican où elles ont également été adressées… mais pas en France ! 

Certains choisiront de regarder cette Assemblée extraordinaire prudemment « ouverte » comme l’un de ces « signes d’espérance » dont notre Église a bien besoin. Et je me réjouis avec eux qu’il puisse y avoir là une étape heureuse dans un long apprentissage de la synodalité. Pourtant, à y regarder de près, la quasi-totalité des constats et propositions recueillis tant par les diocèses que par Promesses d’Église, recoupent largement ce qui, depuis des décennies, est formulé déjà dans les synodes diocésains. Et l’on peut avancer sans crainte que dans leur immense majorité leur mise en œuvre serait possible, dès aujourd’hui, à l’initiative des évêques (s’ils le voulaient vraiment) sans attendre l’aval d’un synode de l’Église universelle. Comment ne pas voir que c’est là ce qui nourrit le scepticisme de certains sur ce que l’on peut réellement attendre de cet événement dont la Cef reconnaît elle-même, nous l’avons dit, le peu d’enthousiasme qu’il suscite chez nombre de prêtres et dans une partie du monde catholique réfractaire à la pastorale bergolienne. 

 

« Il faut qu’il y ait des scissions entre vous… » (Saint-Paul) 

Les vrais points qui font débat (proches de certaines recommandations de la Ciase) et devraient pouvoir être examinés dans une perspective de discernement, sont précisément formulés le plus souvent par ceux-là même qui ne sont pas invités à Lyon… comme s’ils n’étaient pas vraiment d’Église. Comme si le thème même du synode : « Communion, participation, mission » ne les concernait pas. Comme si les évêques ne se sentaient redevables que ce qui provient de structures placées sous leur autorité… L’accès à la parole à Lyon suppose donc un discernement, précédant tout discernement ! Comment évoquer l’accueil de la diversité comme une richesse pour l’Église de demain et n’être pas capables de la vivre aujourd’hui ? L’Église, si attentive aux « périphéries » chères au pape François qu’elle perçoit comme lieu de la mission ad extra, semble ne pas se rendre compte qu’elle produit elle-même « de la périphérie », par marginalisation d’une partie de ses fidèles, qu’elle ne cherche même plus à rejoindre, à écouter… ou à retenir !

Sans doute, cela a été dit, l’enjeu essentiel de ce synode sur la synodalité est-il moins de produire des textes de réformes – quoi que … – que de familiariser les fidèles à penser désormais l’Église en termes de synodalité, selon l’intuition profonde de Vatican II reprise par le pape François. De ce point de vue, chaque synthèse présentée, quelle qu’en soit la provenance, quelle que soit l’attention que lui portent ou non les instances dirigeantes de l’Église de France, dit une volonté d’avancer sur ce chemin. À chacun de continuer sa route, loyalement, courageusement. En espérant qu’un jour l’Église finisse par s’apercevoir et admettre que tous font partie de la marche commune. Sans doute Paul avait-il raison d’écrire, dans sa première épitre aux Corinthiens : « Il faut qu’il y ait des scissions parmi vous, afin que l’on voie ceux d’entre vous qui résistent à cette épreuve. » 

Il y aurait encore bien des choses à dire sur la suite du processus synodal engagé par le pape François. Notamment au regard de la deuxième étape, continentale, qui devrait permettre, début 2023, de discerner s’il existe des problématiques et des solutions communes aux Églises de chaque continent qui pourraient justifier, demain, une forme de plus large autonomie de ces Églises, à la fois pastorale, théologique, doctrinale, pour mieux répondre aux enjeux spécifiques de la mission dans leurs cultures singulières. À la condition que dans sa troisième phase, les pères synodaux venus du monde entier acceptent d’écouter et d’accueillir cette invitation du pape François à oser la diversité et la liberté dans le respect de l’unité et du dépôt de la foi. Pour que l’Évangile soit au rendez-vous des hommes et des femmes de ce temps et que chacun puisse entendre proclamer dans sa propre langue les merveilles de Dieu. 

René Poujol

  1. La formulation peut surprendre : comme si l’on actait que l’attachement de ces fidèles à l’Église suppose une forme d’immobilisme garant de son authenticité.
  2. Basé sur le dépouillement des seules contributions reçues à la mi-avril. Une synthèse définitive sera publiée en octobre.
  3. Voir notament Danièle Hervieu-Léger et Jean-Louis Schlegel, Vers l’implosion ? Seuil 2022, 400 p., 23,50 €.

Source : https://www.renepoujol.fr/catholiques-en-synode-le-difficile-apprentissage-de-la-parole/

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