Naissance d’une chrétienté en Provence
Amis lecteurs, c’est avec un grand plaisir que G&S vous informe de la sortie
prochaine en librairie du livre
L’Antiquité tardive en Provence (IVe-VIe
siècle)
Naissance d’une chrétienté
Cet ouvrage collectif a été codirigé par Jean Guyon, Directeur de recherche émérite au C.N.R.S., qui est également l’un des fondateurs de votre blog et son Rédacteur en chef.
2013 : la Provence, capitale de la culture. Cela vaut invitation à en revisiter patrimoine et histoire. Surtout pour des périodes méconnues comme l’Antiquité tardive qui est née voici 1700 ans d’une nouvelle donne politique et religieuse. Celle à laquelle a procédé Constantin en 312, quand il a rangé son armée sous le signe du Christ pour qu’elle lui ouvre les portes de Rome et du pouvoir.
De cette « divine surprise », la Provence a amplement tiré profit. Dès 314, le prince convoque les évêques à Arles pour un concile et il fait un temps sa résidence de cette ville où il installe un atelier monétaire dont les émissions célèbrent bientôt le « retour d’un temps heureux. »
Heureux temps qui s’est poursuivi au Ve siècle. Dernier bastion d’empire épargné par l’irrésistible ascension dans les Gaules de royaumes dits Barbares, la Provence est terre d’accueil. En particulier pour des intellectuels chrétiens dont les œuvres lui valent un éclat sans équivalent à aucun autre moment de son histoire. Et elle se couvre d’églises et de cathédrales qui parachèvent la parure monumentale de ses villes et de ses campagnes.
La fin de l’empire d’Occident en 476 ne change guère la donne car les nouveaux maîtres établis dès lors dans la région se posent en successeurs de Rome. Pourtant, à la fin du VIe siècle, la Provence paraît osciller entre deux univers : celui du monde gréco-romain dont elle est héritière et le royaume des Francs dont elle fait partie. Entre deux ères aussi, Antiquité et Moyen Âge. Car la chrétienté médiévale est alors en passe de naître à l’insu des contemporains, surtout désireux de discerner dans leur histoire les signes qui annoncent dans les Évangiles la fin des temps.
Ainsi ces trois siècles, souvent encore réputés obscurs, ont eu en Provence d’autres couleurs : celles d’un long automne de la romanité. Ils forment la trame de ce livre, avec pour fil rouge l’histoire du christianisme, ce marqueur privilégié de la conversion des mentalités qui a été le fait de l’Antiquité tardive.
Mais l’ouvrage ne se borne pas à retracer la trajectoire propre à chaque siècle. Il présente également, comme autant « d’arrêts sur image », les faits et les hommes qui l’ont marqué. Et les témoins archéologiques qu’il a laissés. Car le patrimoine de l’Antiquité tardive n’est pas moins insigne que celui de l’Antiquité classique qui fait l’orgueil de la Provence : baptistères d’Aix, Cimiez, Fréjus et Riez, Alyscamps d’Arles, cryptes de Saint-Victor de Marseille… Sans parler de monuments en cours de fouille, comme l’exceptionnelle cathédrale découverte dans l’enclos Saint-Césaire à Arles. Ou d’édifices disparus tel le baptistère de Marseille, tout aussi remarquable.
Liste non exhaustive, bien entendu. Elle vaut invitation au voyage sur les terres de Provence comme dans son histoire, sous la conduite d’une vingtaine de spécialistes reconnus qui livrent, en soixante courts chapitres à lire comme de petites monographies, le meilleur de leur science.
Jean Guyon, directeur de recherche émérite au CNRS, auteur d’une thèse sur une catacombe romaine
et de nombreuses contributions à des ouvragessur l’histoire et l’archéologie de la Provence.
Marc Heijmans, ingénieur de recherche au CNRS, auteur d’une thèse sur Arles pendant l’Antiquité tardive et
directeur des fouilles de l’enclos Saint-Césaire à Arles.
Tous deux sont membres du Centre Camille Jullian (MMSH, Aix-en-Provence).
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Cet ouvrage est proposé en souscription jusqu’au 24 mai prochain au prix préférentiel de 24 euros (au lieu de 35)
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