Journée mondiale du Migrant et du Réfugié

Publié le par G&S

 

Chaque année au mois de janvier, les chrétiens célèbrent la journée mondiale du migrant et du réfugié. L'occasion de manifester la sollicitude que l'Église nourrit à l'égard de ceux qui vivent, de différentes façons, l'expérience de l'émigration. 

L'accueil de l'étranger, un défi pour l'Église et la société

« Je voudrais inviter tous les chrétiens à prendre conscience du défi social et pastoral que représente la condition des mineurs migrants et réfugiés. [...] L'accueil et la solidarité envers l'étranger est également annonce de l'Évangile de la solidarité. L'Église le proclame lorsqu'elle ouvre ses bras et œuvre, afin que soient respectés les droits des migrants et des réfugiés, en encourageant les responsables des nations, des organisations et des institutions internationales, afin qu'ils promeuvent des initiatives en leur faveur. » (Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale des Migrants)

Une journée festive haute en couleurs à Toulon

Le diocèse de Fréjus-Toulon, très impliqué dans l'accueil de l'étranger à travers différentes associations de la diaconie, a organisé une journée festive le 17 janvier dernier, rassemblant plus de 15 nationalités différentes.

Au cours de la messe d'ouverture, Mgr Rey en a appelé à « l’implication des chrétiens et citoyens, afin de dépasser les discours moralistes et agir en faveur d’une équité sociale ».

La communauté Musulmane s'est jointe à la fête, pour un repas partagé aux saveurs des nombreux pays représentés.

De même, les Roms, alors qu’ils vivent dans la rue, ont apporté un plat traditionnel à partager avec les autres… Algériens, roumains, marocains, camerounais, roms, chiliens, tunisiens, ougandais, brésiliens, sénégalais, italiens, béninois, espagnoles, éthiopiens… À l’appel de leurs contrées, les mains s’agitent, les chants s’improvisent et les visages s’éclairent.

« À l’heure où le débat sur l’identité nationale fait rage, nous ferions mieux de nous interroger sur notre propre différence ! Être étranger s’applique-t-il uniquement à la nationalité ? » s’interroge le père Paul Loubaresse, responsable de la pastorale des migrants.

L’après-midi, des jeux animés par l'association SICHEM et le CCFD (Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement) ont tenté de faire prendre conscience à chacun de l’inégalité des chances et du devoir de solidarité envers les plus marginalisés, même si ce devoir de solidarité peut être répréhensible lorsqu’il s’adresse aux « sans papiers »…

La journée festive, s’est conclue par un défilé de mode africaine, présenté par Fatima Faouzi, animatrice sociale de SICHEM, suivi par la traditionnelle galette des Rois.

Emmanuel Grossette
Article paru dans le bulletin Iota
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Publié dans DOSSIER L'ETRANGER

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