Création et incarnation : la vision des prophètes de la Bible (2)
Le prophète et la création
Les Prophètes ont plusieurs visions de la création, ils les révèlent les unes après les autres ou, dit autrement, Dieu les révèle progressivement à leur oreille attentive (Écoute Israël !). Mais avant d'écouter les prophètes, revenons un instant à la Genèse.
Créé à l'image de Dieu
On a tous en tête ces passages du premier chapitre de la Genèse : « Faisons l'homme à notre image, selon notre ressemblance […] Dieu créa l'homme à son image, à l'image de Dieu il le créa ; mâle et femelle il les créa » (Genèse 1,26-27)
Certains pères de l’Église ont remarqué que la première phrase n'était pas reprise intégralement dans la seconde. Dieu en passant du désir de création de l'homme à sa réalisation semble mettre un bémol et ne retient pas la ressemblance : l'homme sera « au départ » à l'image de Dieu, pas à sa ressemblance : « Créons l'homme à notre image et notre ressemblance. Nous possédons l'un par la création, nous acquérons l'autre par la volonté. Dans la première structure, il nous est donné d'être nés à l'image de Dieu ; par la volonté se forme en nous l'être à la ressemblance de Dieu […] voilà qu'il nous a créés en puissance capables de ressembler à Dieu, il a permis que nous soyons les artisans de la ressemblance à Dieu... »(Basile de Césarée, Sur l'origine de l'homme).
Pour Basile de Césarée, nous sommes créés capables de ressembler à Dieu, nous sommes les artisans de cette ressemblance, nous sommes en quelque sorte co-créateurs, même si nous sommes créés tandis que Dieu est par définition l'Incréé. Origène, autre père de l’Église, écrit de son coté : « Il le fit à l'image de Dieu ; ne parlant pas de la ressemblance, il montre que l'homme a reçu, dans sa première création, la dignité de l'image, mais que la perfection de la ressemblance est réservée pour la fin […] Quelle est donc cette image de Dieu à la ressemblance de laquelle l'homme a été fait ? Ce ne peut être que notre Sauveur. »
Origène nous explique que la ressemblance à laquelle nous sommes appelés est un chemin dont nous ne voyons pas encore le bout, mais que le Christ est, lui, déjà pleinement image et ressemblance de son Père.
En écoutant la parole des prophètes, nous devons garder à l'esprit cette progressivité de la création, cette pédagogie de la révélation, Dieu par les prophètes ne peut pas tout révéler en un instant, il y faut une histoire.
La création comme lieu de vie donné à l'homme
La première description de la création que l'on trouve chez les prophètes, c'est la création comme cadre de vie pour l'homme, comme « environnement », pour utiliser un mot à la mode. Et c'est de la part du prophète non seulement un hymne à la création, mais surtout un hymne au Dieu créateur. La création est un don de Dieu, elle est confiée à l'homme, les dons de Dieu sont des tâches pour l'homme : la création nous est donnée, nous devons en répondre, c'est le sens biblique de la responsabilité.
Amos, le prophète paysan qui élève du bétail et cultive des sycomores est particulièrement sensible à ce qui l'entoure. Les montagnes, le vent, l'aurore après la nuit, il connaît, il en fait l'expérience tous les jours : « Car voici : Celui qui façonne les montagnes, qui crée le vent, qui révèle à l'homme quel est son dessein, qui, des ténèbres, produit l'aurore, qui marche sur les hauteurs de la terre, il se nomme le Seigneur, le Dieu de l'univers » (Amos 4,13).
Au passage, Amos nous fait comprendre que les prophètes comme lui sont dans l'intimité divine et que Dieu leur révèle son dessein. Amos reprend ce thème à plusieurs reprises : « L'auteur des Pléiades et d'Orion, qui change l'obscurité en clarté matinale, qui réduit le jour en sombre nuit, qui convoque les eaux de la mer pour les répandre sur la face de la terre: il se nomme le Seigneur »(Amos 5,8). « ... celui qui dresse son escalier dans le ciel et qui érige son palais au-dessus de la terre, celui qui convoque les eaux de la mer et qui les répand sur la face de la terre, le Seigneur, c'est son nom » (Amos 9,6).
Jérémie utilise un langage analogue : « Ainsi parle le Seigneur de l'univers, le Dieu d'Israël : Voici ce que vous direz à vos maîtres: C'est moi qui ait fait la terre, ainsi que les hommes et les animaux qui sont sur la terre, par ma grande force et en déployant ma puissance ; je la donne à qui bon me semble »(Jérémie 27, 4-5).
Et après avoir appelé le peuple d'Israël à une nouvelle alliance, Jérémie rappelle la puissance créatrice de Dieu, qui ne peut être qu'une puissance d'amour : « Ainsi parle le SEIGNEUR qui établit le soleil comme lumière du jour, la lune et les étoiles, dans leur ordre, comme lumière de la nuit, qui remue la mer, et c'est le tumulte des vagues – le SEIGNEUR de l'univers, c'est son nom »(Jérémie 31,35).
Dans le verset qui suit, Jérémie affirme que celui qui a créé le monde tient aussi sa promesse vis-à-vis du peuple. On ne peut pas plus imaginer la fin d’Israël que celle du monde.
« Si je perdais le contrôle de cet ordre, oracle du Seigneur, alors la descendance d'Israël, elle aussi, cesserait pour toujours d'exister comme nation devant moi » (Jérémie 35,36).
Autre façon de le dire : sans la puissance créatrice de Dieu, le peuple élu est sans avenir. Jérémie élargit ici la notion de création, il fait un parallèle et suggère un lien entre la création de l'univers et la survie du peuple élu, son salut, sa libération, sa re-création. Isaïe en fera un thème privilégié de sa parole (voir plus bas).
La création comme origine
En suggérant que l'infidélité d’Israël est un retour au néant identique au tohu-bohu d'avant la création, Amos nous suggère que la création n'est pas qu'un commencement raconté dans une histoire. Le retour au néant nous menace en permanence, et s'il ne se produit pas, c'est que la création, elle, est permanente, la création est de tous les instants. C'est Thomas d’Aquin qui écrit : « Le monde peut bien être éternel et créé à chaque instant. »
Il nous faut peut-être, pour entendre cela, faire la différence entre commencement et origine, distinguer ce qui débute une chronologie et ce ce qui fonde une existence.
« Ce commencement (du premier chapitre de la Genèse), ce n'est pas le début, c'est le principe, au sens de structure fondatrice de l'être » 7
Lorsque nous parlons de notre origine, nous ne parlons pas seulement de notre date de naissance : « Les origines induisent une épaisseur et une étendue qui débordent dans le temps et dans l'espace ce que peuvent signifier commencement et début. […] L'origine ne s'identifie pas exclusivement au commencement. » 8.
Si nous mettons l'acte créateur dans un hypothétique commencement, Dieu devient le « grand manitou » qui a donné la chiquenaude initiale il y a quelques milliards d'années, c'est en quelque sorte l'auteur du « big-bang », et l'on retombe dans la confusion entre savoir scientifique et révélation de la foi, nouveau concordisme. Et si la création n'est qu'un événement du passé, quel intérêt a-t-elle pour nous aujourd’hui ?
« Si nous reléguons l'acte créateur au début de l'histoire, est-ce que cela ne veut pas dire que nous vivons dans un monde tout fait, dans un temps où il ne se passe plus rien ? […] La création recouvre la totalité du temps, le passé, le présent, le futur. La création s'accomplit aujourd'hui. Elle n'est pas achevée. L'humanité est une genèse, aujourd'hui est jour de création » 9.
Le deuxième Isaïe le dit de façon très claire : « Celui qui a créé le ciel dans toute son étendue, qui a étalé la terre avec sa végétation, qui a donné la vie à ses populations et anime ses habitants... » (Isaïe 42,5).
Le Créateur du ciel et de la terre est celui qui, aujourd'hui, donne vie et âme au peuple. Et même si la phrase ne s'applique pas à Israël : « Ce n'est pas de l'histoire ancienne, c'est maintenant que je vais les créer » (Isaïe 48,7).
La création n'est pas achevée, nous sommes toujours le septième jour !
La création comme antithèse du néant ou de l’idolâtrie
La lutte contre l’idolâtrie est un thème récurent chez les prophètes. Jérémie dénonce l'infidélité d’Israël, sa tentation de recourir aux idoles comme les nations voisines.
« Voici ce qu'il faut leur dire : ces dieux qui n'ont créé ni le ciel ni la terre seront balayés de la terre, il n'y aura plus de place pour eux sous le ciel » (Jérémie 10,11).
Le prophète Daniel reprendra cette thématique. Seul le Créateur du ciel et de la terre est digne d'un culte :
« Je ne rends pas de culte à des statues fabriquées par les hommes, répondit Daniel. Je vénère seulement le Dieu vivant, qui a créé le ciel et la terre et qui détient le pouvoir sur tous les êtres vivants » (Daniel 3,5).
Les idoles sont incapables de sauver le peuple, ce ne sont que des statues, des images mortes, seul le Dieu de la création en six jours, celui de la sortie d’Égypte, le Dieu de l'alliance est capable de créer et de sauver. La tentation de l’idolâtrie, la rupture de l'alliance sont des tentatives de dé-création.
Chez Amos, il faut choisir, non pas entre Dieu et les idoles, mais entre le Dieu d'Israël et le néant, c'est-à-dire la situation d'avant le premier jour de la Genèse. Pour Osée, la rupture de l'Alliance, la tentation de l’idolâtrie font d’Israël une prostituée . Pour signifier cette infidélité, Osée va jusqu'à épouser une prostituée et à donner aux enfants qu'il aura d'elle un nom qui exprime l'inexistence, le néant : « non-aimée », « non-peuple ». Et le prophète se fait plus explicite : « ... car vous êtes Non-Mon-Peuple et moi je suis Non-Dieu pour vous »(Osée 1,9 - trad. André Neher).
Et si le peuple élu est un « non-peuple », Dieu un « non-Dieu », il n'y a plus de création, il n'y a plus d'histoire.
La création comme salut
En hébreu, le même mot bara signifie tout à la fois création par la parole, libération du chaos, salut, etc. Le second Isaïe emploie 16 fois le mot création sur 44 dans tout l'A.T. Il associe tout naturellement cette création à la notion de salut. On vient de voir que le prophète annonce l'incapacité des idoles, « des épouvantails à moineaux dans un champ de concombre », à assurer ce salut, à libérer le peuple des différentes formes d'esclavage qui le guettent. Isaïe voit la puissance de salut de son Dieu dans sa puissance créatrice qui est une autre façon de parler de puissance d'amour : « Peuple de Jacob, maintenant ton Créateur, lui qui t'a formé, Israël, le Seigneur te déclare : “N'aie pas peur, je t'ai libéré, je t'ai engagé personnellement, tu m'appartiens […] car moi le Seigneur, je suis ton Dieu, le Saint d’Israël, ton sauveur” »(Isaïe 43,1-3).
Isaïe, rendant compte de l'expérience du peuple élu après son exil, fait le lien entre le Dieu créateur du peuple et le Dieu qui sauve, le Dieu qui libère. Non seulement la création n'est pas achevée, non seulement elle se poursuit aujourd'hui, mais elle se réalise pleinement dans la libération des prisonniers, la sortie des ténèbres, la fin de l'exil. Isaïe qualifie de création le surgissement du peuple et parle de création à propos du nouvel exode.
On peut trouver de multiples exemples de cette vision libératrice de la création chez Isaïe : « Tu oublies le Seigneur, celui qui t'a créé, qui a déployé le ciel et posé les bases de la terre. Tous les jours tu trembles de peur devant la fureur de l'oppresseur, comme s'il était prêt à te détruire. Mais que reste-t-il de sa fureur ? Bientôt, le prisonnier accablé sera remis en liberté. Il ne mourra pas dans son cachot et ne manquera plus de pain. Moi, le Seigneur, je suis ton Dieu, j'excite la mer, je fais mugir ses flots. Mon nom : le Seigneur de l'univers. »(Isaïe 51,9-15).
Dieu met sa puissance de créateur au service de son dessein de salut. Lui qui a tiré les éléments du chaos primitif et ses enfants du bagne égyptien, saura tirer les exilés babyloniens et son geste sauveur apparaîtra comme une nouvelle explosion de force créatrice.
Si la création n'a pas cette dimension, toute espérance n'est-elle pas vaine ?
La création comme nouveauté
On trouve à peu près 80 fois l'adjectif « nouveau » dans les livres prophétiques, dont une vingtaine de fois chez Jérémie, et une quinzaine chez Isaïe et Ézéchiel, c'est dire l'importance de la nouveauté dans la parole du prophète, nouveauté qui renvoie à l'espérance du prophète, même dans les moments les plus sombres. Cette nouveauté est associée à la création, c'est une création nouvelle que le prophète annonce, une nouvelle terre et de nouveaux cieux, allusion transparente au livre de la Genèse : « En effet, voici que je vais créer des cieux nouveaux et une terre nouvelle; ainsi le passé ne sera plus rappelé, il ne remontera plus jusqu'au secret du cœur »(Isaïe 65,17).
C'est en même temps la confirmation que la création n'est pas seulement un événement du passé, mais qu'elle recommence, indéfiniment pourrait-on dire, sous l'impulsion divine lorsque le peuple accepte l'alliance proposée.
Jérémie va jusqu'à proposer une nouvelle alliance qui remplacera l'alliance conclue lors de la sortie d’Égypte : « Des jours viennent – oracle du Seigneur – où je conclurai avec la communauté d'Israël et la communauté de Juda une nouvelle alliance. Elle sera différente de l'alliance que j'ai conclue avec leurs pères quand je les ai pris par la main pour les faire sortir du pays d’Égypte » (Jérémie 31,31-32).
Et Jérémie explicite les termes de cette nouvelle alliance : « J'inscrirai mes instructions non plus sur des tablettes de pierre, mais dans leur conscience ; je les graverai dans leur cœur ; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple » (Jérémie 31,33).
Ézéchiel, sans parler de nouvelle alliance, utilise une image semblable, mais va plus loin. Il ne parle plus de loi à graver dans le cœur de l'homme, mais de cœur de pierre à remplacer par un cœur de chair, c'est-à-dire que Dieu va donner à l'homme un cœur véritablement humain, un esprit neuf capable d'alliance avec Lui ; la loi est remplacée par l'esprit, on est tout près de la révélation chrétienne : « Je vous donnerai un cœur neuf et je mettrai en vous un esprit neuf; j'enlèverai de votre corps le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair »(Ézéchiel 11,19).
Il faut rappeler ici que le « cœur » dans la Bible ne désigne pas le siège des sentiments comme dans des époques plus proches de nous, mais est « la source même de la personne consciente, intelligente et libre, le lieu de ses choix décisifs, celui de l'action mystérieuse de Dieu. Dans l'Ancien Testament comme dans le Nouveau, le cœur est le lieu où l'homme rencontre Dieu » (Vocabulaire de théologie biblique).
Le cœur de chair, l'esprit neuf, c'est-à-dire la conscience humaine, est désormais le lieu de l'alliance, le lieu de la révélation. Le 4e concile de Latran écrira que « tout ce que l'on fait contre la conscience est fait pour l'enfer », autre façon de remplacer le cœur de pierre par un cœur de chair 10.
Isaïe utilisera l'expression un peu différente d'alliance éternelle, où l'idée de nouveauté est moins évidente, mais il est par contre le seul à parler de « bonne nouvelle », expression emblématique de la nouveauté qui sera très largement reprise dans le nouveau testament.
« Le Seigneur Dieu me remplit de son Esprit, car il m'a consacré et m'a donné pour mission d'apporter aux pauvres une bonne nouvelle, et de prendre soin des désespérés ; de proclamer aux déportés qu'ils seront libres désormais et de dire aux prisonniers que leurs chaînes vont tomber » (Isaïe 61,1).
Il est à remarquer que la bonne nouvelle d'Isaïe n'est pas une promesse de type électoral : c'est bien maintenant que les prisonniers sont libérés, ce n'est pas dans un hypothétique « grand soir », ni dans on ne sait quel « au-delà ». Cette phrase d’Isaïe sera reprise par les évangélistes pour annoncer la bonne nouvelle du royaume de Dieu, qui, comme l'écrit Luc (17,21), est « au milieu de nous » ou « en nous », à notre portée.
Y a-t-il encore des prophètes ?
Non seulement porte-parole, le prophète incarne partiellement et progressivement la parole divine, il nous révèle un Dieu à la fois libérateur et créateur. Sa puissance de création ne s'exerce pas seulement dans un inaccessible commencement, mais, comme le dit subtilement l'expression populaire « chaque jour que Dieu fait ». Jésus dernier des prophètes selon ses contemporains, devient pour les premiers chrétiens la Parole de Dieu faite chair, il accomplit ce que les prophètes ont commencé à réaliser. Cela veut dire aussi que la parole divine s'incarne totalement dans un homme Jésus, frère de tous les hommes, et comme le dit Bernard Feillet 11 : « désormais la responsabilité du devenir du divin dans cette humanité est remise à l'homme, le destin de Dieu est entre nos mains. En achevant la création, l'incarnation libère l'humanité de toutes ses idoles ».
Tous les hommes sont appelés, chaque homme est appelé à devenir prophète, mais où sont-ils ?
« Il n'y a plus de prophètes, et parmi nous, nul ne sait jusqu'à quand ! » (Psaume 74).
Et où sont les vrais prophètes, car les faux prophètes sont légions, aujourd'hui comme au temps d’Élie qui affronte les 450 faux prophètes de Baal et les 400 d'Ashéra (1Rois 18,19). Pour certains, « il n'est de vrai prophète que mort », formule un peu brutale pour dire qu'on ne reconnait un vrai prophète qu'après sa mort, mais aussi parce que certains sont morts d'avoir assumé jusqu'au bout la loi divine, celle dont John Henry Newmann disait qu'elle était la« règle de notre conduite par le moyen de notre conscience ».
Le siècle écoulé nous a peut-être laissé la trace de trois de ces prophètes, je pense au pasteur Dietrich Bonhoeffer, à Etty Hillesum et à Martin Luther King (choix totalement personnel, il n'y a pas de procès en canonisation pour les prophètes !). Tous trois sont morts du consentement des hommes au mal sous la forme du racisme aveugle et barbare. Mais paradoxalement, leur mort a sauvé quelque chose en nous : l’espérance, qui est au cœur de la parole prophétique.
Pierre Locher
1– Bruno Chenu, L'urgence prophétique, 1997
2 – Daniel Marguerat, Jésus le prophète, in Les prophètes de la Bible et la fin des temps,
ACFEB, 2010
3 – J'écris Parole de Dieu avec une majuscule lorsqu’il s'agit de la personne du Fils, le Verbe de Dieu, mais avec une minuscule lorsqu'il
s'agit de la parole divine adressée au prophète et transmise par lui
4 – André Neher, Prophètes et prophétisme, L'essence du prophétisme, 1972
5 – Jean-Pierre Prévost, Pour lire les prophètes, 1995
6 – Rémi Brague, Du Dieu des chrétiens et d'un ou deux autres, 2009
7 – Marie-Christine Bernard, Les fondamentaux de la foi chrétienne, 2009
8 – Pierre Gibert, L'inconnue du commencement, 2007
9 – Pierre Ganne, La Création, Cultures et Foi n°21-22, 1972
10 – Pierre Ganne, Révélation de Dieu, révélation de l'homme, 2008
11 – Bernard Feillet, L'arbre dans la mer, 2002