« Communion » : un des plus beaux noms de l’Église
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16 août 2010 : 70e anniversaire de la fondation
de la communauté œcuménique de Taizé
Une réconciliation des chrétiens est urgente aujourd’hui ; elle ne peut pas sans cesse être remise à plus tard, jusqu’à la fin des temps. Au long des années, la vocation œcuménique a provoqué d’incomparables échanges. Ils sont les prémices d’une réconciliation. Mais quand la vocation œcuménique ne se concrétise pas dans une communion elle ne conduit nulle part.
Dans la longue histoire des chrétiens, des multitudes se sont un jour découvertes séparées, parfois même sans en connaître le pourquoi. Aujourd’hui, il est essentiel de tout accomplir pour que le plus grand nombre possible de chrétiens, souvent innocents des séparations, se découvrent en communion.
L’Église pourrait-elle donner des signes d’une large ouverture, si large qu’on puisse le constater : ceux qui étaient divisés dans le passé ne sont plus séparés, ils vivent déjà en communion ?
« Communion » : un des plus beaux noms de l’Église. En elle il ne peut y avoir de sévérités réciproques, mais seulement la limpidité, la bonté du cœur, la compassion…
Dans cette unique communion qu’est l’Église, Dieu offre tout pour aller aux sources : l’Évangile, l’eucharistie, la paix du pardon…
Et la sainteté du Christ n’est plus atteignable, elle est là, toute proche.
Roger Schutz
Fondateur de la communauté œcuménique de Taizé (Saône-et-Loire)