Avortement : les prêtres autorisés à absoudre ?
Le site espagnol Infocatolicos publie aujourd’hui un article dont vous trouverez ci-dessous une traduction approximative faite par le blogmestre de G&S, avec le soutien de Google car il n’a jamais fait d’espagnol…
La nouvelle est reprise par le site du journal La Croix, par Le Figaro et sans doute d’autres média français.
Nous vous la livrons sous toute réserve et avec un point d’interrogation.
Si elle est avérée, elle annoncerait une évolution particulièrement significative de la position du Vatican.
Mais restons vigilants...
Voici le texte approximatif, qui est lisible en espagnol ICI
L'Archevêque de Madrid (l'Espagne), le Cardinal Antonio Marie Rouco Varela, a autorisé les prêtres qui confessent durant les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) à pardonner le péché d'avortement, cette faculté étant réservée en général aux évêques.
Ainsi l'indique un communiqué de l'Archiépiscopat de Madrid dans lequel il est imentionné que cette mesure, qui sera en vigueur entre les 16 et le 22 août, a été adoptée pour "que tous les fidèles présents aux célébrations de la Journée Mondiale de la Jeunesse puissent atteindre plus facilement les fruits de la grâce divine, qui ouvrent les portes à une vie nouvelle ".
Les jeunes qui se confessent de ce péché pourront recevoir l'absolution, explique le communiqué, chaque fois qu'ils seront repentants et s'acquitteront d'une "pénitence convenable".
L'absolution du péché d'avortement pourra être reçue dans 200 confessionnaux portatifs installés pour les J.M.J. dans les Jardins de la Bonne Retraite, à la "Fête du Pardon" où un total 2 mille prêtres confesseront dans sept langues.
L'un des confesseurs qui permettra que les jeunes se réconcilient avec Dieu, le samedi 20 août à partir de 9 heures sera Pape Benoît XVI lui-même.
L'avortement provoqué est l'élimination ou le meurtre d'un être humain dans le ventre de la mère. La doctrine catholique et la loi naturelle coïncident pour dire qu’il n'a jamais d’excuse puisque personne n'a de droit de décider de la vie de l'autre personne, particulièrement l'enfant à naître faible et innocent.
Le Code de Droit canon établit dans le canon 1398 que "celui qui sollicite l'avortement ou celui qui l’exécute encourt une excommunication latae sententiae" (automatique). Pour cette raison le pardon de ce péché est réservé au Pape, aux évêques et à quelques prêtres qui sont explicitement habilités.