DOSSIER MARIE
Garrigues & Sentiers on the Net
Dossier n° 4
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Une terrasse de bistro pour notre dossier « Cafés théologiques et autres lieux de parole », les portraits affrontés de Freud et Jésus pour « Psy et Foi », la figure prophétique de dom Helder Camara pour « Où va l’Amérique Latine ? » ; à cette panoplie d’images s’ajoute aujourd’hui - pour notre quatrième dossier : « Marie » - un très ancien visage de la Vierge : celui d’une plaque gravée au cinquième siècle en Provence, sur laquelle on pourra lire une analyse de Benoît Lambert, « La petite servante de Saint-Maximin ».
C’était quatorze siècles avant qu’une autre Vierge dresse sur la colline de la Garde sa silhouette qui est devenue presque aussitôt le symbole de Marseille – une Vierge à laquelle nous avons également tenu à faire toute sa place : voir cette fois « La Bonne Mère : l’incontournable », par Auguste Juès. Avec la Vierge de Saint-Maximin, elle dessine la trajectoire de la dévotion mariale dans une région – la Provence – que l’on peut tenir, en ce domaine au moins, pour emblématique.
Évoquer des figures mariales aussi éloignées dans le temps l’une de l’autre n’a rien d’anecdotique. L’histoire est essentielle en effet à la compréhension de la place tenue par Marie au sein du peuple chrétien. En quoi elle éclaire le présent : voir notre éditorial, « Marie », qui dit aussi combien toute réflexion sur Marie ne peut que s’inscrire aujourd’hui dans une perspective œcuménique. Là est le fil rouge de ce dossier, qui comporte comme d’ordinaire des articles de fond et des témoignages.
Pour les articles de fond, on trouvera dès à présent :
« Marie dans la foi des Chrétiens », un éclairage théologique original que M. Rondet, s. j., nous a fait l’amitié de livrer à notre blog.
« Marie, fille de Sion et mère des chrétiens », par René Guyon, que les familiers du blog connaissent bien pour sa rubrique régulière « D’une Alliance à l’autre ».
« La dévotion mariale : heurs et malheurs », par J.-P. Mensior, s. j., une étude (reprise du n° 21 de la revue Garrigues) qui brosse les grandes étapes du culte marial de l’Antiquité à nos jours.
« Marie vue par un protestant » par Bernard Picinbono, enfin, qui est un fidèle de l’Église réformée de France.
D’autres articles devraient suivre, qui viseront à retracer la figure de Marie pour les différentes familles spirituelles et religieuses que comptent nos Églises.
Les témoignages, maintenant : ils répondent à l’« appel à témoins » que nous avons lancé sur le blog. Quatre textes, dès à présent :
Une Église mariale, par François Marc, sm.
Mes démêlés avec Marie, par Françoise Reyne.
C’est le moment, il faut y aller, continuons la route, par Clémence Cursol.
Ma Marie à moi, par Albert Olivier.
Mais l’appel n’est pas clos, bien entendu : cette rubrique, chers blogueurs, vous est librement ouverte et nous espérons que vous aurez à cœur de la nourrir. Comme vous pouvez nourrir aussi ce dossier de vos commentaires.
Qui a dit que les blogs ne valaient que par l’interactivité ? À vous d’en faire la preuve ! À vous d’ajouter votre pièce au puzzle de cette figure de Marie que nous avons tenté de brosser par ce dossier et, plus largement, dans notre blog.
Car il est, dans la rubrique D’une alliance à l’autre, des textes toujours disponibles, qui traitent d’autres aspects de Marie dans les Écritures :
« Marie, l’incontournable », le titre qu’un chapelain de N.-D. de la Garde a retenu pour nous présenter la « Bonne Mère » dans ce dossier n’est décidément pas si mal trouvé.
G&S