52 semaines... et la Lumière est !

Publié le par Garrigues et Sentiers


Nous voici au terme d’une nouvelle année ; nous bouclons la semaine 52, comme disent nos agendas et nous repartons… non pas à zéro (on ne repart jamais à zéro), mais à 1, pour une nouvelle année.
 
Cela me donne envie de vous parler à nouveau du nombre 52, un nombre fondamental de la kabbale chrétienne.
Tellement fondamental que c’est le nombre de ’Élohyim, le Dieu créateur du commencement de la Bible (Genèse 1), comme on l’a vu dans l’article Déchiffrons les lettres hébraïques qui introduisait la guematria dans nos études. Dans le même article, on a évoqué le Tétragramme sacré YHWH et le Verbe, qui ont tous deux pour valeur 26 ; la Parole de Dieu, davar YHWH a donc en guematria la valeur de 26+26, soit 52, le Verbe étant bien, au sens mathématique absolu, l’égal de Dieu, identique à Dieu.
 
On a vu aussi, dans l’article Qui et l’Agneau de Dieu incarné, que l’expression Agneau de Dieu vaut également 26+26, soit 52 : une nouvelle identité entre Jésus et Dieu…
On sait donc déjà que 52 symbolise ’Élohyim, l’Agneau de Dieu et la Parole de Dieu.
 
Aujourd’hui, allons plus loin.
Pour cela, relisons deux textes de la liturgie des 25 et 31 décembre : à tous ceux qui l’ont accueillis [le Verbe] a donné la possibilité de devenir enfants de Dieu (Jean 1,12) ; bien-aimés, dès maintenant nous sommes enfants de Dieu (1e épître de Jean 3,2).
L’expression traduite par enfants de Dieu est en grec tekna théou, mais n’existe pas en hébreu ou on ne connaît que des fils dans ce genre d’expression, comme, par exemple, les fils d’Israël.
 
Les fils d’Israël sont à l’origine les 12 fils de Jacob (devenu Israël après son combat fameux avec l’homme-ange, en Genèse 32,23-33).
 
On trouve l’expression fils de Dieu dans plusieurs versets du Premier Testament – en particulier en Job 38,7 – sous la forme beney ’élohyim.
Dans le Nouveau Testament, l’expression Fils de Dieu est généralement réservée, bien sûr, à Jésus ; apparaît alors la notion d’enfants de Dieu, en particulier chez Jean. Mais Paul (juif parmi les juifs) garde l’expression fils de Dieu pour désigner les humains « ordinaires » : tous ceux qu’anime l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu (épître aux Romains 8,14), uïoï theou et donc, Nouveau Testament oblige, beney YHWH.
 
YHWH est certainement plus proche du Dieu du Nouveau Testament que ’Élohyim, Dieu Créateur et Tout-puissant.
 
Mais que nous dit la guematria de tout cela ?
Beney, les fils, a pour valeur 26, comme davar, le Verbe, et sé, l’Agneau ! Le psalmiste disait : qu’est donc l’homme ? (…) à peine le fis-tu moindre qu’un dieu ! mais le Nouveau Testament va plus loin et, par la guematria, fait de l’homme l’égal de Dieu (à condition qu’il soit au pluriel, c’est-à-dire en peuple !).
 
Les fils de Dieu, réunis en peuple de Dieu, ont donc pour valeur 26+26, soit 52, le nombre de ’Élohyim : ils sont bien devenus, suivant le désir même de ’Élohyim, et à l’égal de YHWH, créateurs eux-mêmes à la suite de (et avec) Dieu…
 
Mais, me direz-vous, il faudrait choisir : les fils de Dieu sont-ils les égaux de YHWH ou de ’Élohyim ?! Les deux, mes chers lecteurs ! En effet, les fils de Dieu sont, en tant que beney YHWH, les égaux de ’Élohyim (26+26=52) ; mais en tant que beney ’élohyim, ils sont les égaux de YHWH ’Élohyim (26+52=78), le Seigneur Dieu de nos bibles…
 
Voilà un 52 bien riche et un Homme bien grand !
 
Mais le plus grand de tous, pour les juifs, c’est celui qui doit venir pour délivrer le peuple de Dieu, le Messie, mashyar, dont, bien sûr, la valeur est 52… ce Messie qui doit être la lumière du monde, selon le désir de ’Élohyim : que la lumière soit (Genèse 1,3), yehy ’or, de valeur 52…
 
Les chrétiens savent que le Messie est venu, seul Fils de Dieu majuscule, ben YHWH, de valeur 53, un messie plus grand que le messie attendu par le peuple d’Israël (à peine plus grand que 52, mais plus grand !), dont le nombre est celui même de la Torah, présence vivante auprès des hommes de l’Enseignement de Dieu, Dieu lui-même !
Ce Messie c’est Jésus Christ, lumière du monde accomplissant le désir de ’Élohyim : et la lumière fut, vayehy ’or. La seule lettre vav
 
Lettre en forme de crochet reliant le Ciel et la Terre et à ce titre symbole du Messie.
 
ajoutée au début du yehy ’or, que la lumière soit (de valeur 52, on l'a vu) prononcé par ’Élohym transforme cette expression, ce 52, en vayehy ’or, de valeur 58, comme le montre le schéma ci-dessous (n'oubliez pas que l'hébreu se lit de droite à gauche):


Le désir de Dieu, que la lumière soit, dans lequel il mettait toute sa volonté de ’Élohyim (52) s'est réalisé pleinement, et la lumière fut, dans le 58, nombre de la Lumière même de Dieu : Jésus, Yehoshouah !

Je formerai un seul souhait pour nous tous, amis lecteurs : qu’en cette fin d’année notre désir pour l'année nouvelle soit celui de Dieu, que nous recherchions toujours la lumière, sa Lumière, Jésus Messie, et que l’année qui va s’ouvrir comble ce désir pour que dans un an nous puissions dire, chacun et tous ensemble : et la Lumière fut !

René Guyon
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