Noël, Épiphanie : changeons notre regard !

Publié le par Garrigues et Sentiers

En ce 6 janvier, ayons une pensée particulière pour les Chrétiens d’Orient qui fêtent l’Épiphanie et cueillons un Fioretto : un poème sur Noël qu’un de nos fidèles lecteurs nous a adressé en nous indiquant qu’il avait été inspiré pour l’écrire par cette formule de Marc Durand découverte sur notre blog, « Noël, changeons notre regard ». Il lui a ajouté ensuite deux strophes sur l’Épiphanie et le massacre des Innocents :

À l’auberge il n’y avait pas de place pour lui, 
sinon serait-il né dans une étable ?
S’il était arrivé chez nous dans la nuit, 
l’aurions-nous invité à notre table ?

Il est né au milieu des réprouvés, 
de ceux qui dorment sous la tente ; 
les grands et les puissants ne l’ont pas invité : 
il n’est pas de ces gens qu’on fréquente.

Cet enfant c’est un moins que rien 
pour naître ainsi, loin de tout ! 
Nous, nous sommes des gens bien ; 
lui, il n’est pas comme nous.

Que faisaient-ils dehors au milieu de la nuit ? 
Ce serait des brigands, on n’en serait pas surpris ; 
et c’est pourtant pour eux qu’a retenti ce cri :
un sauveur nous est né, une lumière luit !

Des mages venus d'Orient
ou d'autres régions de la terre
auraient bien porté leurs présents :
ils furent arrêtés par la guerre.

Le massacre des innocents
faisait partie de cette histoire ;
enfants, danger pour les puissants ?
Qui voudrait nous le faire croire ?

À l’auberge il n’y avait pas de place pour lui, 
sinon serait-il né dans une étable ?
S’il était arrivé chez nous dans la nuit, 
l’aurions-nous invité à notre table ?

Dom Destebath

Mis en musique, ce poème qui a été chanté à Noël, puis lors de la messe de  l'Épiphanie, dans la paroisse de notre Internaute est écoutable ci-dessous :

Publié dans Fioretti

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