Lumières de la Chandeleur

En cette fête de la Chandeleur, une image de Marseille où la fête prend un relief particulier.

Depuis le XIX^e siècle au moins, les fidèles Marseillais se rendent le 2 février à l’abbaye de Saint-Victor pour vénérer la statue de la Vierge noire conservée dans ses cryptes. Ils se procurent un cierge vert (couleur du sceau de l’abbaye) qu’ils rapportent à leur maison afin qu’ils la protègent, ainsi que ses habitants. Et ils ne manquent pas d’acheter aussi des navettes, ces biscuits aromatisés à propos desquels on peut lire sur notre blog un article de René Guyon, Navettes de la Chandeleur : on nous mène en bateau.

Le renouveau pastoral après le concile de Vatican II a conduit à faire de la Chandeleur un « temps fort » de la vie diocésaine, qui n’a cessé ensuite de s’enrichir. Depuis les années 2000, à l’aube du 2 février, vers 5 h du matin, la statue de la Vierge Noire est transférée sur le Vieux-Port où un bateau accoste, avec à son bord l’archevêque porteur de l’Évangile qui nous a été transmis depuis l’Orient. Après l’accueil de l’Évangile, la Vierge et tous les assistants regagnent en procession Saint-Victor où l’archevêque bénit la ville depuis le parvis de l’abbaye, puis entre dans son église pour célébrer l’eucharistie. Il inaugure par là une octave de prières et de célébrations, au cours de laquelle les fidèles venus de tous les secteurs de la ville se succèdent à Saint-Victor : cf. le programme de l’octave de 2022, disponible sur le site du diocèse.

Mais pour la Chandeleur, nous vous invitons également à relire la méditation de Marc Durand qui porte conjointement sur les textes liturgiques de la fête et ceux des deux dimanches qui l’encadrent, ainsi que le très beau fioretto de Christian Montfalcon, Chandeleur, fête des petites lumières.

Oui, vraiment, bonne fête de la Chandeleur, amis internautes !

G & S