Dimanche 8 septembre : une invitation à fêter à Aix le 80ème anniversaire de la fondation des Petites Sœurs de Jésus
Les petites sœurs, dont la maison-mère se trouve au « Tubet », entre Aix et Les Milles (194, avenue du Camp de Menthe ; tél : 04 42 20 03 71) sont très présentes à Aix.
Pour célébrer le 80eanniversaire de leur fondation, elles invitent à une après-midi « portes ouvertes » à la Fraternité du Tubet le dimanche 8 septembre :
- à partir de 15 h, rencontre avec des petites sœurs et les pays où elles ont vécu
- à 17 h 30 eucharistie d’action de grâce pour toutes ces années riches d’amitié
- « Pic-Nic » partage avec ce que chacun aura apporté.
Nous invitons nos internautes provençaux à les rejoindre le 8 septembre et pour introduire à cette rencontre, nous avons demandé aux petites sœurs un témoignage sur « ce qui les fait courir ». Le voici.
G & S
Petite sœur Magdeleine a écrit : « Toute l’histoire de la fondation se résume en ces quelques mots : « Dieu m’a prise par la main et aveuglément je le suivis... ».
Pendant de nombreuses années, jusqu’aux derniers mois de sa vie, petite sœur Magdeleine s’est rendue dans les banlieues populeuses des grandes villes, à pied, à cheval, sur des mulets et des ânes, dans des camions, en train, en avion, par bateau, sur des canoës, sur des traîneaux … Depuis les pentes du Sahara jusqu’aux montagnes enneigées et glacées de l’Alaska, des pays et des villages jusqu’aux forêts, afin que tout le monde, en particulier les pauvres et les oubliés, aient accès à la tendresse de Dieu, le Dieu de l’amour et de la miséricorde. En chaque homme, en chaque femme elle trouvait un frère, une sœur, certaine de la possibilité de vivre l’amitié entre des personnes de culture et religion différentes, dans des contextes divers. Elle nous laisse comme héritage un regard contemplatif, qui fixe les yeux sur Jésus et le découvre présent en chaque créature.
Oui, mais… aujourd’hui, qu’est-ce qui nous fait « courir » ? ou trouvons-nous l’énergie, la joie pour nous lever chaque matin et commencer notre journée ?
Le désir profond d’aimer et d’être aimée, dit une des novices du groupe de noviciat de Lyon, désir qui m’unit à tous mes frères et sœurs en humanité, et me pousse à partager la bonne nouvelle de la gratuité de cet amour : Dieu se fait proche, accessible, petit avec des bras grand-ouverts pour nous accueillir.
Et je peux vivre ça, ajoute une autre, quand je découvre la beauté et la bonté autour de moi, dans les choses les plus petites, par exemple, quand une voisine de notre fraternité du HLM de Naples est venue frapper à notre porte pour nous partager sa grande joie : elle avait trouvé un travail, petit, pas en règle… mais ouvrant une possibilité de liberté et de dignité. Sa première pensée a été de partager avec nous ! Joie des pauvres, joie de Dieu !
Si je regarde mon cœur, je découvre une « intranquillité », partage la troisième, c’est la vie en moi qui veut se donner, à Dieu, aux autres, et qui m’encourage à bouger, à ne pas me renfermer sur moi-même mais à partager tout ce que je suis.
Sur les traces de petite sœur Magdeleine, les petites sœurs continuent de partager la vie des ouvriers, paysans, petits artisans, nomades et habitants des périphéries dans de nombreux pays du monde.
Envoyées par la Fraternité avec les paroles de petite sœur Magdeleine :« Soyez un sourire sur le monde », elles essaient de révéler la tendresse et le sourire de Dieu.