Les pauvres meurent à Marseille

Publié le par Garrigues et Sentiers

L’effondrement de trois immeubles à Marseille le 5 novembre témoigne une nouvelle fois de la situation sociale d’une ville qui ne veut pas voir les conditions de vie de la partie de ses habitants les plus démunis.
 
Le quart des habitants ont un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Un autre quart n’y est pas loin. Et alors que la Tour la Marseillaise est inaugurée en grande pompe, que certains quartiers bénéficient d’aménagements de qualité, que ceux qui « gagnent » sont considérés comme les seuls acteurs du renouveau, la ville ne s’intéresse pas aux plus démunis des siens.
 

Affrontée à un sous-emploi chronique, logée dans des conditions indignes, cette population cumule toutes les formes de pauvreté : monétaire, sociétale, culturelle, scolaire… Elle bricole une économie de la survie. Elle n’intéresse personne sauf les associations qui accompagnent avec de faibles moyens ces exclus du développement.

Le drame de la rue d’Aubagne invite les Marseillais à prendre conscience de la réalité de leur ville. Le centre chrétien de réflexion a publié récemment une étude sur la pauvreté à Marseille.

 

Avec les mouvements qui œuvrent pour la dignité de tous, il organise un débat sur les conditions de vie des pauvres à Marseille et invite tous les Marseillais à y participer.

 

Pauvres à Marseille : un besoin urgent de fraternité

 

21 novembre 18 h 30 - 20 h 30

Centre le Mistral

11 impasse Flammarion 13 001 Marseille

 

Philippe Langevin

 
 

 

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