Editorial
Garrigues & Sentiers on the Net
Dossier n° 30
Depuis plus d'un siècle, les affrontements, parfois violents, liés à la place de la religion dans la société française s'étaient apaisés. La laïcité de 1905 a fini par être admise par la quasi totalité des habitants de ce pays, y compris par l'Église catholique, principale institution à être mise en cause par la loi sur la séparation des Églises et de l'État1. Depuis quelques années, de nouvelles occasions de conflit se sont manifestées. Nous verrons, à travers ce dossier Laïcité et religions, quelques-unes des explications que l'on peut en proposer. Les avis s'avèrent partagés. Reste à les confronter, le plus sereinement possible, pour tenter d'aboutir à un constat tenant compte du réel, acceptable et viable.
Deux points recueillent spécialement l’unanimité du Comité de rédaction de Garrigues & Sentiers.
- D'une part, une laïcité de pure abstention se priverait de la force de conviction qui seule pourrait la rendre désirable, et Paul Ricœur, cité dans deux articles du dossier, appelle en contraste « une laïcité de confrontation, de débat », en déplorant que l’école soit devenue « un foyer de totale neutralisation des convictions », propre à produire « une société sans conviction, sans dynamisme propre ».
- D’autre part, combattre l’expansion du salafisme djihadiste, en conflit avec la société laïque, suppose l'analyse de la situation sociale, économique et morale de nombreux milieux où il se répand. Cette conjoncture ne peut que favoriser sa propagation, comme pour combler le désarroi de ceux qui sont ou se sentent victimes de cette injustice. Elle ne peut, néanmoins, être présentée comme la cause de cette dérive mortelle. La diversité des origines de nombre des militants de cette mouvance l'atteste.
Ce dossier Laïcité et religions réunit des documents qui nous semblent importants pour comprendre les faits ; il évite ceux qui seraient essentiellement polémiques. Certains sont trop longs pour figurer directement dans le dossier. Nous y renverrons par leurs sites Internet. Nous sommes conscients que notre propos reste très incomplet : on pourra nous reprocher de ne pas avoir fait entendre telle ou telle voix (toutes n'ont pas répondu à nos demandes). Confessons que, s'il est partiel, il a refusé d'être partial.
Quand on dit laïcité, encore faut-il que l'on s'entende sur la (ou les) signification(s) que l'on donne à ce mot, et tout autant sur ses implications. La contribution d’Alain Barthélemy-Vigouroux, La laïcité, mère de la démocratie nous y aide d'abord grâce à une analyse philologique fouillée. Ensuite et surtout, elle rappelle comment la laïcité est la garantie de la liberté de chacun et de l'égalité de tous, fondée sur le postulat que chacun est capable d’amour et de solidarité. Dans ce schéma, la laïcité dépend de la fraternité, comme la démocratie dépend de la laïcité.
Sur le fond des prises de positions affirmées sur la laïcité et les conséquences pratiques qu'on peut en tirer, il est indispensable – ce que les différentes parties oublient – de plonger dans l'arrière-fond historique de notre Ve République "indivisible, laïque, démocratique et sociale" (art. 1 de la Constitution). L'article de Bruno Viard, On nous a volé nos papiers de famille ! rappelle des faits et idées tombés aux oubliettes. Souligner l'importance du socialisme dit "utopique" dans la construction républicaine de la France semble "à côté" des préoccupations concrètes de notre sujet. En fait, cela permet de comprendre une partie du contexte de la loi de 1905, et certains soubassements idéologiques, devenus non-dits de la situation actuelle. Cela vaut d'y réfléchir et, pour ce faire, de remettre en cause nos schémas explicatifs trop strictement récents, et parfois circonstanciels, de la situation politique, économique et morale de la France.
Enfin, les conceptions de la laïcité sont diverses, parfois en opposition. Il faut en discerner les nuances. Ce que fait un article de Joëlle Palesi, Les 7 laïcités françaises de Jean Baubérot, qui analyse l’ouvrage publié en 2015 par cet éminent spécialiste de la question, pour lequel il n'y a pas à proprement parler de "modèle français" de la laïcité.
Un certain nombre de protagonistes sont des poids lourds et traditionnels de la querelle. Nous versons dans ce dossier leur Credo laïque. Ainsi, les 25 propositions pour une république laïque au XXIe siècle publiées le 9 décembre 2014 par le Grand Orient de France qui a toujours été en tête du combat laïque. Elles établissent des principes. Resterait à jauger quel contenu et quelles conséquences auraient les dispositions législatives demandées, la rédaction de celles-ci pouvant provoquer de nouvelles contestations (Par ex. : les articles 11, 14, 15 à 17…).
Une Lettre adressée au Président du Grand Orient de France par Jean-Louis Bianco, président de l'Observatoire de la laïcité auprès du Premier Ministre (depuis 2013), a répondu point par point à ce manifeste le 12 décembre 2014. Avec nuance et en refusant toute polémique, il montre la convergence des positions de l'Observatoire avec les requête du Grand Orient, mais soulève des points de réalisme législatif, souhaitant surtout qu'on ne légifère pas à chaque cas particulier.
Sur ces mêmes sujets, l’Audition à l'Observatoire de la laïcité de Mgr Georges Pontier (10 mars 2015) a permis au président de la Conférence des évêques de France de se prononcer avec précision et pondération. Il a réaffirmé l'acceptation de la laïcité par son Église tout en regrettant une laïcisation de la société, parfois agressive vis-à-vis des croyants. Il s'interroge en même temps sur le projet et l'idéal transmis par ce modèle : « Quelle vision de société poursuivons-nous ? […] Quelles valeurs communes pouvons-nous énoncer et transmettre ? […] Quelle conception de la nation possédons-nous ? Quelle vision de l'homme guide notre nation ? »
La communauté israélite, quant à elle, s'est sentie à l'aise dans la loi de 1905. Écrit par un homme qui est un bon connaisseur à la fois des problèmes strictement religieux et de l'histoire, l’article de Jean-Marc Chouraqui, Du Royaume biblique à la République laïque montre comment le judaïsme, qui sépare traditionnellement les pouvoirs de la prêtrise et de la royauté, a vécu le passage d'un "peuple saint", dont le quotidien est inspiré de spirituel, à une confession privée avec un horizon sécularisé.
Il est évident que le regain d'esprit " laïque " est une réaction à la réactivation d'un conflit potentiel entre l'État (la République ?) et telle religion. L'islam, longtemps discret, relativement nouveau venu, en est arrivé à poser un certain nombre de problèmes à la société française : « …d’une petite pratique qui ne dérangeait pas, il est passé à une réalité tonitruante » constate l'écrivain Boualem Sansal.
On dit souvent que les laïques, en particulier ceux de gauche, négligent trop la puissance de la religion comme moteur d'action (on se souvient de la question de Staline : « Le pape, combien de divisions ? »). Un débat a lieu actuellement sur les motivations réelles des djihadistes, particulièrement des plus jeunes. On avance des explications "historico-sociologiques" : amertume d'anciens colonisés à travers le récit qu'ils en reçoivent, statut économique et social amoindri, manque de perspectives personnelles etc. Mais s'il est vrai que l'islam ne commande pas directement leurs atrocités, ce n'en est pas moins au nom de la religion qu'ils agissent, sinon même à celui d'un Dieu, en qui la Fatiha et la formule liminaire de toutes les sourates du Coran (sauf la neuvième) célèbrent pourtant "le miséricordieux, le très miséricordieux". C'est l'une des causes de la méfiance populaire à l'égard de cette religion allogène.
Plusieurs articles offrent matière à réflexion au sujet de l'islam et de son intrusion dans le débat laïque. Le premier, du philosophe Paul Thibaud, Au défi de l'Islam, analyse finement, profondément et sans concession une situation complexe et mouvante. L'islam de l'immédiat après-guerre n'est pas celui des années 80, encore moins celui de la dernière décennie où le salafisme a pénétré des milieux jusque là tranquilles, propageant une certaine opposition à la modernité. « Nous assistons à la constitution chez nous d'une contre-société musulmane […] Cela met en échec le modèle français d'intégration qui reposait sur la pratique de la citoyenneté ».
Religion sans séparation nette d'une visée politique, comment l'islam peut-il se situer face à la laïcité ? Dans sa contribution, Shari’a et laïcité, un ami islamologue tente une approche du face à face entre ce fondement du droit musulman qu’est la shari'a et la laïcité à la française.
On parle beaucoup d'un Islam de France par opposition à un Islam en France. L’article de Guy Roustang, La place des français musulmans dans la nation française éclaire cette problématique en s'appuyant, entre autres, sur des penseurs musulmans qui ne sont pas suffisamment écoutés ni soutenus. Il examine en même temps les conditions nécessaires pour la réussite d'une concitoyenneté réelle : conditions externes (ex. : sécession de "nos" mosquées avec les pays "donateurs" d'un islamisme radical) et internes (ex. : imams formés en France, de langue française et au courant des mœurs françaises).
La contribution de Pierre Moulin, La Complainte d'un laïc ou les limites de la laïcité a une autre tonalité. Rendu plus pessimiste, ou plus réaliste, par ses longs séjours dans des pays sous obédience musulmane, l’auteur s'interroge sur la compatibilité entre les exigences de telle religion et les règles de la République, il insiste sur le rôle fondamental de la oumma en islam, c'est-à-dire de cette solidarité transcendante d'une "communauté" (ce dernier mot pris au sens fort). Elle prévaut sur toute autre, peut rendre difficiles les relations avec ceux qui n'en sont pas et paraissent comme "étrangers", et reste un point aveugle de nos responsables politiques.
Sur la difficile question des signes religieux "ostentatoires" comme "tentation" militante, l’article d’Alain Barthélemy-Vigouroux, La tentation de l’ostentation, analyse enfin les contradictions incluses : quels signes ? En quelles occasions ? Discutables dans quel cadre juridique ?… afin que l'on sache mieux de quoi on veut parler.
La laïcité n'est pas un sujet spécifiquement français. Un certain nombre de pays s'y affronte à un moment ou à un autre. Ainsi, nos voisins belges ont connu de forts débats pour savoir s'il fallait la faire figurer dans leur Constitution. Voir à ce propos l’interview de Jean-Philippe Schreiber, La Laïcité comme un bien commun, pas un rempart, qui est parue dans le quotidien belge Le Soir. En historien, professeur à l'Université libre de Bruxelles, l’auteur met en garde ses lecteurs de susciter une laïcité "défensive".
La France est un peu à part en Europe sur cette polémique. Connaître le point de vue des Européens sur la manière de vivre la laïcité à la française peut relativiser cette notion que d'aucuns sacralisent quelque peu. Ce à quoi pourvoit l’article du fondateur des Études européennes à Aix-Marseille-Université Philippe Mioche, . Il pose quelques questions essentielles, qui ont le mérite de nous décentrer du système franco-français : La laïcité française est-elle immuable, comme gravée dans le marbre ? Que nous apprend une comparaison des laïcités en Europe (au sens de l’Union européenne) ? La construction européenne est-elle un projet spirituel ou laïc ?
Mais le domaine où la laïcité a été la plus active, fondatrice et combative à la fois, c'est l'Éducation. Laissons de côté l'œuvre de la Révolution française en faveur d'une école républicaine. Pleine de générosité, elle a connu bien des déboires dans les décennies suivantes, avec une légère embellie sous le ministère Guizot, mais d'une école où l'Église intervenait encore. La vraie révolution laïque de l'enseignement en France est liée prioritairement aux lois sur l'école primaire publique et gratuite (16 juin 1881), obligatoire, puis laïque (28 mars 1882).
Les intransigeants d'une laïcité de combat ne se retrouveront peut-être pas dans la Lettre aux instituteurs de Jules Ferry (17 novembre 1883), qui fut le promoteur de ces lois. Elle leur rappelait qu'ils doivent « assurer la liberté de conscience et des maîtres et des élèves », et les invitait à garder « la plus grande réserve, dès que vous risquez d’effleurer un sentiment religieux dont vous n’êtes pas juge ».
Même s’il dépasse le seul cadre de l'enseignement, on a versé également au dossier Le Discours de Jean Jaurès au lycée de Castres (30 juillet 1904), prononcé peu après qu’il eut fondé le journal alors socialiste L'Humanité par un homme qui devait être en 1905 un des préparateurs et modérateurs de la loi de séparation des Églises et de l'État. Il s’y montre l'apôtre d'un avenir fondé sur la raison et la science. Il considère que la démocratie se construit sur la laïcité dispensée par l'école publique. Sévère à l'égard de l'Église à travers l'histoire, il est résolument hostile à la persistance de deux systèmes d'enseignement, persuadé que l'école laïque seule favorisera une sortie de la société de classes. En même temps, il s'efforce de rassurer les catholiques.
On a découvert, tardivement et timidement, l'ignorance des élèves et des maîtres — sans parler de celle d'une grande partie du personnel politique — en matière religieuse. Cette ignorance, comme toutes les ignorances, peut se trouver source d'incompréhension entre croyants de religions diverses et incroyants, et corrélativement cause de conflits. Dû à un homme peu suspect de complaisance excessive à l'égard des religions, mais d’une intelligence qui sait faire fi des cadres reçus, le Rapport de Régis Debray au ministre de l'Éducation nationale sur « L’enseignement du fait religieux dans l’École laïque » (février 2002) entend remédier à ces carences en insistant sur la valeur culturelle et patrimoniale d'une « approche raisonnée des religions comme faits de civilisation ». La mise en place de cet enseignement est loin d'être réalisée. Il pourrait favoriser une laïcité ouverte.
Plus étonnante peut-être pour certains, car émanant d’une institution au premier plan du combat laïque depuis 150 ans, est la brochure tout à fait intéressante publiée en 2012 par la Ligue de l’Enseignement, La laïcité pour « faire société ». Soucieux de pédagogie, ce texte est destiné à « aider ses militants à conduire ou participer à des débats en direction de nos concitoyens pour éviter l’instrumentalisation de la laïcité à des fins partisanes ». Effectivement, le ton est assez irénique, même si, ici où là, on pourrait nuancer ou compléter telle affirmation. On appréciera, par exemple, le passage intitulé « Préciser la formule : la religion est affaire privée » (p. 19-20), qui reste un point central de frictions entre laïques et certains croyants. Il peut être un bon outil de réflexion pour ceux qui veulent approcher une position laïque militante mais non radicale.
Preuve de cette possibilité de dialogue avec la Ligue de l'Enseignement, on lira, grâce aux notes de lecture et aux annotations Jean-Pierre Reynaud, le témoignage d'Edmond Vandermeersch, La laïcité à l’œuvre. Nul n’était mieux qualifié que ce jésuite, ancien directeur adjoint de l'Enseignement catholique de 1964 à 1970, pour donner une sorte de chronologie de l'évolution des positions de la Ligue.
La laïcité se veut construite sur la raison. Celle-ci domine aujourd'hui, en principe, les sciences. L’article de Jean Palesi, La laïcité et les sciences, souligne, à travers un survol de l'histoire de quelques sciences, les difficultés rencontrées par la plupart d'entre elles, pour dégager leurs méthodes et leurs progrès du poids des croyances, y compris celles qui sont intérieures à une discipline.
Face à une sorte de harcèlement contre une tradition culturo-cultuelle (l'affaire des crèches, par exemple), certains craignent une montée d'une attitude hostile aux religions et un regain d'esprit "laïcard". Cette crainte a été souvent exprimée, depuis quelques mois. Modérée, elle est un peu celle de l’interview de Philippe Portier, La laïcité devient-elle antireligieuse ? qui a été recueillie par Mikael Corre pour Le Pèlerin.
On peut être favorable à une laïcité pacifiée (essentiellement celle de la liberté de conscience), tout en divergeant de l'esprit strictement laïque quant à la finalité de la société civile. C’est ce qu’exprime, à titre personnel, la contribution d’Élisabeth Hériard-Dubreuil, Point de vue d’une orthodoxe sur la laïcité, qui est soucieuse de concilier à la fois le respect de la laïcité et une visée eschatologique de la société humaine. Le métropolite Emmanuel, président de l'Assemblée des évêques orthodoxes de France, a témoigné dans le même esprit devant l'Observatoire de la laïcité (4 février 2014) : « Certes, les religions constituées doivent toujours plus apprendre à traduire leurs convictions dans le langage de la raison commune mais, si elles y réussissent, leur témoignage de sagesse, longuement éprouvé et accumulé, peut alors dépasser les barrières confessionnelles pour s’adresser à toutes et à tous dans un souci partagé de la figure de l’homme . […] La République n'aurait rien à gagner à ce que des franges entières de la population finissent par se sentir exclues d'une part maîtrisée de leur identité qui les isolerait néanmoins de la citoyenneté ordinaire ».
Il existe des défenseurs d'une vraie laïcité, ferme et sans ambiguïtés, mais sans agressivité ; beaucoup de représentants des religions ont loyalement accepté la laïcité, mais restent désireux d'en améliorer les applications pour un meilleur "vivre ensemble". Si laïques et religieux veulent avancer vers un consensus respecté, sans que les uns et les autres veuillent imposer leurs "vérités" à tous, ils doivent d'abord se parler, s'écouter, s'entendre (à tous les sens du mot). Pour cela, il est indispensable de laisser les couteaux – même verbaux – au vestiaire, surtout lorsque les points de vue a priori peu conciliables devront à terme se rencontrer.
Il convient alors de faire quelque peu silence pour réfléchir. L’article de Marcel Bernos, Laïcité et tolérance, à l’écoute de l’Edit de Nantes, propose qu'on perçoive l’écho de cet édit. Comment, après trente-six ans de guerre civile et en empêchant les anciens protagonistes de ressasser les rancœurs et les griefs, Henri IV a réussi à ramener la paix et la justice dans un pays exsangue, non pas encore par une saine laïcité, mais déjà par une tolérance assez rare à la fin du XVIe siècle.
En écho, la contribution de Marc Delîle, Jusqu'où peut aller la laïcité française ? explore, pour aujourd'hui, une même voie ouvrant aux conditions d'un dialogue nécessaire : patient, précis, obstiné, sans marchandages ni provocation, et exigeant a minima une réciprocité dans les efforts de compréhension.
Une donnée importante est peut-être trop oubliée dans les débats sur la laïcité : la place du sacré qui, explicite ou implicite, perturbe la représentation et la compréhension des questions dites religieuses, car il existe aussi de la sacralisation profane. Plutôt que d'être strictement religieux, le sacré relève d'une tendance profonde de l'homme cherchant à sécuriser ce qui le touche au plus près en le plaçant "à part", comme tabou. Il peut aussi établir un ordre du monde qui lie les membres d'un groupe intro-déterminé. L'article de Marc Durand, Religion, sacré et laïcité incite sur ce thème à une large réflexion par laquelle nous avons choisi (provisoirement, bien entendu) de clore ce dossier.
G&S
NB. : Rappelons que Garrigues et Sentiers a déjà publié de nombreux articles sur cette question. Pour les retrouver, utilisez la fonction "Recherche" dans la colonne de droite de la page d'accueil.
1 – Cf. le texte de loi sur la séparation des Églises et de l’État (1905)
Crédit image : Ligue de l'Enseignement du Morbihan