Chandeleur, fête des petites lumières

Publié le par Garrigues et Sentiers

Lumière pour éclairer les Nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple (Luc 2,32)

Syméon prit l’enfant… reconnaître le messie dans le quotidien, se saisir de la faiblesse venant au monde
Dans ses bras… l’embrassa comme on embrasse la foi
Il bénit Dieu… le premier mouvement est une action de grâce

En disant… il formule, il parle tout haut, devant témoins
Maintenant… dès aujourd’hui, à l’instant, je suis disponible
Ô Maître… c’est toi le souverain, je te reconnais comme Seigneur, ma destinée t’appartient
Tu peux… à toi l’initiative, ta permission c’est la confiance que tu me portes
Laisser ton serviteur… serviteur est mon titre de gloire, je t’ai servi parce que tu t’es donné à moi
S’en aller… je peux continuer mon chemin… et même mourir, ce qui est un raccourci de contemplation
Dans la paix… je suis pacifié par le don que tu me fais, j’ai tout ce qu’il me faut, je n’attends rien de plus
Selon ta parole… j’ai scruté les Écritures, ce qui se passe à l’instant, est conforme… je le reconnais
Car mes yeux… oui, j’ai vu par moi-même. Ce n’est pas une illusion, j’ai vu, mon corps participe à ma foi
Ont vu… tu m’aimes comme un humain, tu guéris mon doute, c’est suffisamment clair pour être intelligent
Ton Salut… le sauveur m’ouvre à tout, ton messie est naissance pour toujours, ce n’est pas une loi mais une personne
Que tu as préparé… par ton amour le peuple qui l’a engendré a appris la liberté, tu as pris le temps de le former
À la face… même si tu es caché, tu agis au GRAND JOUR, si on te cherche on peut te trouver
De tous les peuples… Tu n’es pas un Dieu que des individus, tu fais fond sur le peuple. Le collectif ? Tu connais !
Lumière… on te repère dans la nuit ou le doute
Pour éclairer… tu es source lumineuse, tu n’aveugles pas, tu ne t’imposes pas, on peut marcher vers toi
Les nations païennes… nul n’est privé de ton amour, tu confies aux « illuminés » de te faire connaître
Et gloire d’Israël… ton messie a pris corps dans le peuple choisi, il a grandi dans cette culture
Ton peuple… ton messie, celui qui m’est présent, élargit ton peuple à  toute l’humanité
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient… il y a de quoi ! Ils ne savaient pas, ils découvrent, ainsi va la foi.

Christian Montfalcon

Publié dans Fioretti

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