Être épouse ou fille sous l'Ancien Régime

Publié le par Garrigues et Sentiers

Une recherche suivie sur les relations de sexes et la condition des femmes dans la société d’Ancien Régime et principalement en famille, fait constater qu’il s’agit d’une étude souvent prioritairement militante, voire polémique. Des événements récents l'ont confirmé.

La condition féminine

Nous appellerons “condition féminine” (en France) :  la place des femmes dans une société donnée, à un moment donné, telle qu’elle est déterminée par leur statut juridique (spécialement à l’intérieur du groupe familial), les rôles et fonctions qui leur sont dévolus, leur situation économique, leur insertion professionnelle, leur participation à la vie politique et sociale, leur niveau d’instruction et de culture, les représentations mentales qu’on se fait d’elles, et des qualités ou défauts, vrais ou supposés, qu’on leur attribue.

Depuis l’Antiquité et jusque récemment, la femme a été considérée en Occident : humainement comme d’une nature différente et inférieure à celle de l’homme, et juridiquement comme mineure. C’est pourquoi elle n’a longtemps été ni sujet, ni même objet d’histoire, celle-ci était celle des hommes-acteurs : hommes d’État, guerriers, savants, artistes… La femme, ne participant guère à ces activités, n’apparaissait au mieux que comme une aide de l'homme. Elle est incluse à la société mâle, au profit de celle-ci, plus qu’intégrée et reconnue pour sa valeur personnelle.

L’environnement politico-culturel

Dans la société française d’Ancien Régime, la situation des femmes s’inscrit dans la conception globale d’une organisation du monde selon un ordre sociopolitique très hiérarchisé. Il est défini par trois déterminants, face auxquels les femmes apparaissent pour le moins marginales, sinon “a-normales” :

- Un régime monarchique, couronné par l’image irréductible du père : le roi passe pour le père de la nation, et, réciproquement, le père règne en “roi dans la famille”. Dieu lui-même est conçu comme Père et Souverain, sévère et dominateur. Dans ce domaine, la femme n’a, bien sûr, de rôles que subsidiaires ou délégués.

- Ensuite, cette société est catholique. La religion oriente en partie la vie politique : le roi est sacré, selon un rite quasi épiscopal, et l’Église – par lui, à côté de lui, éventuellement contre lui – pèse d’un poids considérable dans la vie civile. Elle intervient dans la vie économique : elle est propriétaire de 10 % du sol national, elle règle les jours chômés, interdit à tels moments la consommation de tels produits, etc. Elle domine la vie culturelle par ses productions comme par sa censure, et contrôle les mœurs. Or, dans l’institution ecclésiale, la femme n’a aucune part de décision.

En ce qui concerne la condition féminine, d’ailleurs, il y a interaction négative entre les deux pouvoirs. Les représentations de la femme émanant d’une société civile inégalitaire ont interféré très tôt dans la pratique de l’Église, l’empêchant d’intégrer dans son discours l’égalité de l’homme et de la femme, telle qu’elle pouvait ressortir de la Bible en Genèse 1,27 : « Dieu créa l’homme ; il les créa mâle et femelle », et Galates 3,28 : « il n'y a plus ni homme ni femme… ». Inversement, le discours méfiant des clercs célibataires vis à vis du “sexe”, comme celui des médecins ou des juristes d’ailleurs, contribuait à justifier la misogynie de cette société.

- Cette société, enfin, est “virile”, terme à préférer peut-être à celui de “patriarcale”, tant ce dernier est chargé de connotations à la fois militantes, péjoratives et mythiques. On pourrait aussi utiliser le terme récent et familier de “machiste”. La détention de l’autorité privée ou publique, l’instruction, les systèmes successoraux sont aux mains des hommes. Bref, la société de la France d’Ancien Régime fonctionne, comme la plupart des sociétés traditionnelles, comme un “club d’hommes”.

Tous les écrits de cette période concernant les femmes, y compris ceux émanant de femmes, sont commandés et presque déterminés par un postulat, généralement implicite et peut-être en partie inconscient, de l’existence d’une “nature féminine" impliquant des caractéristiques spécifiques et, en tout état de cause, inférieure.

De la Nature des femmes

La soumission de la femme (et la répartition des rôles induits par cette hiérarchisation) est omniprésente dans la plupart des civilisations, à travers toutes les aires géographiques et en tous les temps. Cette permanence la rend “naturelle” aux yeux de nombreux moralistes, même de bonne foi : « il faut bien que ce partage soit fondé dans la nature, puisqu’il est le même dans tous les temps et dans tous les pays », constate Rollin, un pédagogue du XVIIIe siècle plutôt ouvert puisqu’il est favorable à l’éducation des filles. Et c’est une conviction de longue durée. En 1899, Gabriel d'Azambuja, rédacteur en chef de la revue La science sociale, cherchant à expliquer pourquoi la femme ne pouvait être mise “au point de vue social, sur le même pied que l’homme”, croyait pouvoir écrire dans un fascicule intitulé "Ce que le christianisme a fait pour la femme" : « La première (raison) dérive de la nature même de la femme, des particularités qui la différencient physiquement et intellectuellement de l’homme, et qui lui assignent, dans la répartition des tâches humaines, un certain nombre de fonctions tout à fait à part, au nombre desquelles ne figure pas la fonction directrice, mieux appropriée au caractère et au tempérament masculins ». Beaucoup de penseurs, fussent-ils "progressistes", pensaient de même. N'oublions pas que la gauche fut longtemps opposée au vote des femmes de crainte qu'influencées par le curé, elles ne renforcent la droite.

Le présupposé de l’existence d’une nature féminine a connu peu de remises en question jusqu’à la découverte, par la psychanalyse, de la “bisexualité psychique” de la “nature” humaine, qui fait qu’au delà de différences anatomiques ou physiologiques, les identifications “masculines” et “féminines” sont en partie déterminées par des processus relevant de l’histoire de chaque individu, mais aussi de l'éducation reçue, de la vision proposée par la société etc.

L’une des composantes de la “féminitude” était la croyance en une “faiblesse” constitutive, aggravée d’une instabilité congénitale dépendant de la "mobilité" nomade de l’utérus. Pour beaucoup d’auteurs, dont la plupart des “philosophes”, la faiblesse physique, et pour certains morale, expliquait historiquement, sinon légitimait, la sujétion des femmes.

Cette affirmation est bien antérieure à l’Ancien Régime ou au christianisme. Pour la "civilisation occidentale”, elle remonte au moins à la pensée grecque. Parmi les penseurs dont l'influence, néfaste en l'occurrence, a été la plus prégnante : Aristote. Sa postérité a eu, avec celle des stoïciens, les plus lourdes conséquences pour les femmes, parce que son apport à la "science" a duré au moins jusqu’au XVIIe siècle et parce que, par le truchement de saint-Thomas d’Aquin au XIIIe siècle, il a renforcé dans la pensée chrétienne, l’idée que la femme était un être incomplet, faible, instable, inférieur…

Chez Aristote, et cela nous ramène à la gestion de la famille, ce jugement a résulté de sa conception erronée de la génération. Pour lui, le mâle est l'agent actif qui donne la “forme” à l’enfant, livré "tout-fait" en quelque sorte. La mère – facteur passif – ne fournit que la “matière” et l’incubation, elle “n’agit” que comme une “couveuse”, ce qui la dévalue par rapport au père, et en particulier vis à vis des enfants.

Si l’on admet deux natures différentes, l’égalité entre les sexes n’est plus une évidence, encore moins, une nécessité. Dans une société dominée et organisée par les hommes, l’“autre”, le différent ne pouvait être qu’inférieur, qu’il fût femme ou enfant, “nègre” ou indien. Les rares tentatives de remise en question se heurtèrent aux rigides préjugés des mentalités, d’autant plus difficilement réformables que la misogynie ordinaire, comme le racisme ordinaire, reste en partie inconsciente et toujours déniée.

On n’attendait donc des femmes, ainsi définies, qu'une soumission aux normes [masculines] et l’accomplissement d’un certain nombre de fonctions spécifiques, fixés par la société masculine. De fait, elles n'ont que deux "débouchés" : le mariage et la maternité, ou le monastère. Celui-ci les met, en outre, hors la vie sociale, d’où l'insistance des familles pour leur faire prononcer des vœux solennels qui, en en faisant des “mortes civiles”, leur interdisent de prétendre à une part d’héritage.

Une qualité était requise, illustration d'une soumission intériorisée : la modestie, c’est-à-dire un retrait respectueux de la vie collective et une humble obéissance manifestée devant le “tuteur” : père, mari, parfois frère, ou supérieur religieux.

Si les préjugés rendaient difficile une réflexion sur la condition féminine ils pouvaient susciter des effets paradoxaux. Ainsi, l'image péjorative d'une infériorité “naturelle” justifiait une “irresponsabilité” du sujet et n’était pas sans contrepartie sur le plan juridique. Une femme mariée, par exemple, ne pouvait être contrainte par corps, car comme elle “appartenait” à son mari, son arrestation aurait porté tort à celui-ci.

De l'utilité de la femme

La femme n’est reconnue qu’à travers des “états” divers, qui lui donnent des droits et surtout des devoirs différents. Une fille n’est pas considérée de la même manière qu’une femme mariée, ni celle-ci comme une veuve ; les laïques ne suivent pas le genre de vie des religieuses et n’ont pas l’aura que procure la consécration, etc... Les veuves constituent une catégorie à part. Émancipées de leur père par le mariage, elles sont, en principe, autonomes lorsque l’autorité du mari fait défaut ; surtout si elles ont un certain âge. En effet, la jeune veuve est souvent "réemployée" par sa famille pour un nouveau mariage arrangé, fructueux pour le lignage, en biens ou en relations. Les femmes d'un certain rang peuvent gérer leurs biens et ceux de leurs enfants, quitte à devoir leur rendre des comptes à leur majorité, car en France, plus que dans d’autres pays européens, les juges n’hésitaient pas à faire des mères les tutrices "naturelles" de leurs enfants mineurs.

Dans le mariage, leur mandat principal consistait dans la reproduction et l’élevage des enfants, plus, éventuellement, la reconstitution des forces mâles à travers les soins du ménage. Pour le mari, la plupart du temps, l'épouse est essentiellement la reproductrice, qui lui permet de prolonger sa lignée. Napoléon, lors de son mariage avec Marie-Louise, confirma cette conception par cet aveu peu élégant : « j'épouse un ventre ».

Dans les familles populaires (les ruraux représentent plus de 90 % de la population), la répartition des tâches est spécifique – généralement justifiée par la force physique – et commande l’organisation machiste de la société paysanne : l'homme aux champs, la femme à la basse-cour et au pouponnage. Remarquons que, lorsque l’homme est derrière les manchons de son araire, ce qui est incontestablement un travail de force, sa femme peut parfois tirer la dite araire lorsqu'une bête de trait manque ! Cependant, dans l’organisation des assemblées de communautés, les femmes "chefs de famille" pouvaient participer aux discussions et aux décisions.

Un certain nombre de métiers pratiqués par les femmes au Moyen-Âge ne leur ont plus été autorisés à l'époque moderne. Mais, si l’on avait vu, effectivement, quelques femmes médecins ou chefs d'entreprise, elles étaient bien plus nombreuses à trimer comme simples manœuvres, dans les chantiers de construction ou les champs. Dans les familles paysannes, la venue d’un garçon était appréciée comme futur appoint à la force de travail du foyer et comme espérance d’un soutien pour les vieux jours des parents. En revanche, la naissance d’une fille restait souvent considérée comme l’arrivée d’une bouche inutile, qu'on essayerait de faire prendre en charge, si possible, par un couvent., ou qu'on placerait.

On cite, ici ou là, des femmes qui ont occupé des fonctions d’autorité, ne serait-ce que les héritières de fiefs ; leur situation est exceptionnelle. Au sommet de la société française, en vertu de la “loi salique” (à l’authenticité discutée) : « le lys ne file pas », c’est à dire que, si une mère ou épouse de roi, peut assurer une régence, pendant un interrègne, aucune n’a jamais pleinement régné.

A l'époque moderne, la femme restait donc soumise à la double pression sociale civile et ecclésiastique. Certes, quelques théologiens avaient rappelé, qu’elle devait être considérée comme l’“associée et non la servante de l’homme”. Pourtant, la plupart des moralistes, tout en rappelant au mari ses obligations de respect, de patience, d’attention vis à vis de son épouse, instituaient l’homme à la tête de la famille et maintenaient la femme dans une situation de dépendance, censément destinée à la protéger. Et cela restait pratiquement vrai du haut au bas de l’échelle sociale. L'éducation pouvait elle les aider à en sortir ?

Le fonctionnement même de la famille ne facilitait pas l'accès des filles à l'instruction. A la campagne, elles étaient souvent utiles pour les travaux de la maison, les soins donnés aux enfants plus jeunes ou aux anciens. L’école est peu ou prou payante, et quand elle ne l’est pas, comme dans les écoles paroissiales, les gens du peuple n’acceptaient pas facilement de se priver de la force de travail ou du temps de services de leurs enfants. Et ils préféraient investir, éventuellement, dans la promotion des garçons, qui leur profiterait directement, que dans celle des filles appelées à rejoindre la famille d'un futur époux.

Fréquemment, on reprochait (y compris les philosophes) aux femmes leur manque de connaissances et de curiosité intellectuelle. Mais lorsqu’une femme manifestait sa culture, elle passait pour une “femme savante”, terme rien moins qu’élogieux. L'expression de leurs talents devait rester anonyme ou était attribuée au mari (cas de Mme Lavoisier véritable collaboratrice de son chimiste de mari).

Les femmes et le droit

Ce qui est peut-être le plus étonnant, c’est que le poids du préjugé de l’infériorité des femmes, si rarement remis en question, n'ait pas été allégé par le droit ; il n’en est rien. Il les considère comme des mineures. Cas extrême : le juriste Pothier (1699-1772), homme droit, pieux et honnête, mais redoutable misogyne (son œuvre a largement inspiré les rédacteurs du Code civil de 1804), estimait qu’il serait indécent qu’une épouse portât plainte contre l’adultère de son mari, ou rendît publique son impuissance, car une inférieure n’a pas à révéler les faiblesses de son supérieur… On sait qu’en revanche un mari trompé pouvait faire enfermer sa femme adultère dans un couvent, et si, après une durée de trois ans, il ne la reprenait pas, elle restait enfermée à vie. Mais, comme il n’avait pas pour autant le droit de se remarier, ce n’était pas forcément son intérêt de se priver définitivement de sa femme ! Contrairement à la société civile, l’Église considérait que l’adultère était aussi grave pour l’un et l’autre sexe, celui de l’homme serait même plus grave dans la mesure où il est le “chef” et doit donner le bon exemple (les théologiens parlent du "péché d'Adam", non de celui d'Ève). La gravité de l’adultère féminin provient du fait qu'il risque d’introduire un faux héritier dans la succession, portant ainsi un tort aux enfants légitimes, qu'elle doit compenser sur ses biens propres. Il lui est, cependant, déconseillé d'avouer sa faute, afin de ne pas détruire la cellule familiale.

Certains juristes, tel Domat (1625-1696), ont défendu les droits des femmes. Ils ont établi un certains nombre de garde-fous pour éviter les abus les plus criants. Ainsi, quoiqu'un mari gère habituellement les biens propres de son épouse outre la dot, il ne peut les aliéner, même avec l’autorisation expresse de celle-ci, hormis une décision de justice en cas de besoin ; ce qui était une protection contre toute forme de “pression” subie. Parfois l’épouse est protégée, même lorsqu’elle semble en tort. À Aix, un arrêt du président de Régusse fit obligation à un mari de loger et nourrir sa femme, qu’il accusait d’adultère, jusqu’au rendu du jugement, afin de prévenir une vengeance ou la bassesse d’un époux avare ou désireux de se débarrasser de sa femme.

En droit civil, le mari est responsable des dettes de sa femme, tandis que l’inverse n’est pas vrai ; et une veuve peut refuser la succession de son mari si le passif l’emporte sur l’actif, ce qui la met à l’abri de manœuvres frauduleuses de débiteurs sans scrupules, ou des spéculations imprudentes du chef de famille. Dans tous les cas, l’épouse récupère sa dot prioritairement sur les autres ayant-droits, même le fisc.

Il faut nuancer toutes les affirmations touchant aux droits et aux devoirs des femmes, car la différence entre les législations provinciales issues des droits romain, normand ou germanique, écrit ou coutumier, introduit des différences notables. Une épouse de la région parisienne doit normalement être consultée par son mari dans les grandes affaires touchant la famille, et en particulier ses enfants, telles que le choix d’une profession, la suite à donner à une vocation religieuse ou la conclusion d’un mariage. En revanche, la femme méridionale, victime du droit romain qu’on y pratique, ne peut officiellement rien redire aux décisions de son époux, fussent-elles testamentaires.

Le système complexe des transmissions patrimoniales n’est pas sans paradoxe. Ainsi le régime normand, dit “égalitaire”, l’est effectivement entre les garçons ; en revanche, les filles sont pratiquement exclues de la succession, ne recevant que ce que leurs frères voudront bien leur donner, à titre de dot par exemple. Quant au père méridional, qui a tout pouvoir, il peut théoriquement faire d’une fille son héritière, alors même qu’il aurait des garçons, ce qui n’arrivait sans doute pas très souvent en raison du désir de faire perdurer le nom. Et ses décisions doivent être respectées au delà de la mort.

Contrairement à ce qui est habituellement dit, certaines situations familiales bien déterminées, comme le mariage des enfants, ne sont pas systématiquement défavorables aux seules femmes. Certes, une jeune fille mineure ne peut se marier sans l’accord de ses parents, ou risque de l’être selon leur seule volonté, mais un garçon également. Contre la pression des familles, ou de l’État, désireux d’empêcher les mésalliances, l’Église a posé un principe libérateur en interdisant aux parents, sous peine de péché mortel, de contraindre leurs enfants à un mariage contre leur gré, de même qu’ils ne peuvent les obliger à embrasser la vie religieuse, ou leur en refuser l’accès, si c’est leur vocation. Et, là encore, le garçon n’est pas en meilleure posture, et tout spécialement l’héritier, dont les “fréquentations" sont surveillées de près.

Il n’y a pas lieu de conclure. Le sort des femmes sous l’Ancien Régime ne serait sûrement pas enviable pour des filles du XXIe siècle. Mais il convient d’éviter les contre-sens dans l’analyse de leur condition et en pensant à distinguer le prescrit du vécu. Rappelons une dernière fois que, même si les hommes restent maîtres du jeu, les garçons vivent une égale situation de contraintes. Héritiers, ils sont surveillés de très près ; cadets, ils sont souvent négligés, parfois rejetés et condamnés à se placer comme manouvriers ou, s’ils sont de familles plus aisées, à être casés à un bas niveau dans l’armée ou la cléricature. L’éducation familiale donnée aux enfants, garçons et filles, les amenait à accepter l’état qui leur était fait… et à le reproduire.

Marcel Bernos

1 – Dans ma contribution au dossier de Garrigues et sentiers n° 11 sur La femme : Femmes et hommes : une longue histoire, j'ai proposé quatre préalables de méthode à ce type d'étude si l'on ne veut éviter de dire n’importe quoi sur une question aussi sensible. On peut s'y reporter.

Publié dans Dossier La Famille

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A
en France tous les 3 jours une épouse meurt sous les coups de son&quot;aimable mari&quot;<br /> je ne croyais pas cela,mais hélas cela est rigoureusement exact<br /> nous sommes au 21siecle helas le respect et la considération n'existe pas dans les cerveaux de ces gens là
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S
toujours aussi intéressant ;;;c'est un plaisir de vous lire<br /> amicalement<br /> christiane salines
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